Tous le remarquent, certains en font un cas, d’autres finissent par l’accepter. Je ne parle pas beaucoup, en général. Mais dans certains situations (quand moi et mon ami F. avons nos meilleures conversations, par exemple), je suis presque pas arrêtable. Il y a donc de l’espoir. Si j’avais à expliquer un peu ce qui explique ces silences, je dirais que d’une part j’aime écouter et être avec les gens. Ensuite, étant toujours abasourdi par les moins aspérités de l’Existence, je baigne dans un Now existentiel qui résonne et envahie ma tête, mes pensées allant et venant, souvent trop fuyantes ou encore en pleine croissance, et donc difficile à saisir au passage. Le banal m’ennuie, alors je ne tiens pas à le raconter. Le moins banal est trop souvent mal compris.
Tu me dirais fort probablement que tu es intéressée par tout ce qui me passe par la tête. Et je comprends. Et j’aimerais. Mais j’ai l’impression que c’est aussi un indicateur de certaines blessures internes (anciennes et plus récentes) que je protège.
Mais j’ai déjà l’impression que je peux discuter de n’importe quoi avec toi; il ne me reste qu’à être assez à l’aise pour le faire.
2 commentaires:
C'est mon souhait: Qu'un jour la conversation soit aussi fluide dans les 2 sens :)
"[...] I am hoping (and maybe you can see it as a goal of sorts) that your confusion will melt away [...]" you know what I mean.
Oui. Mais un détail que j'ai oublié de spécifier: si le Silence est possible, c'est parce que je me sens à l'aise. Autrement, je sens le besoin de remplir le vide par tout et n'importe quoi (ce que je déteste).
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