13 août 2015

Ma crainte du drame et mes vieux réflexes nuisibles
 
(bévue ou omission ou oubli ou revirement catastrophique)
 
s’amenuisant jusqu’à ne plus être que moustiques que je balaie du revers de la main, je suis en mesure d’être plus ouvert, plus spontané, d’oser plus et même de prendre des risques (ou du moins qui me semblent en être).  J’agis naturellement, sans nécessairement avoir confiance en moi.  Aisance, fluidité, liberté.
 
Vouloir être « ouvert à tout » (c’est-à-dire être entièrement disponible aux fortunes & aléas que l’Univers nous présentera) et l’être réellement, sont souvent deux choses distinctes; dans mon cas, je crois que les deux états (le Vouloir et le Pouvoir) sont en voie de se superposer, de se juxtaposer, jusqu’à ne plus faire qu’un.  C’est à la fois ce qui est à l’origine de et ce qui rend possible la personne que je suis actuellement, à qui on adresse des mots comme :
 
« Merci: de la promenade, du souffle d’air dans ma journée, de m'avoir fait encore parler, de me comprendre, de m'accepter, […] de marcher à mes cotés, de me laisser marcher à tes cotés, des prévisions improvisées du lendemain, bref, d'être toi avec moi. »
 
Le plus étrange, incroyable, c’est que je pourrais lui adresser les mêmes mots.

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