27 août 2015

Hier

Si je hume
le parfum temporel
qui enrobe ma conscience

(perçue comme étant
confinée
dans les parois convexes
de mon crâne disparate)

je sens encore…

la nuit
mes yeux qui s’ouvrent
tu me regardes
souriant;

le jour
étendu
tu embrasses mon front
je ne sais pas
si j’ai dormi
ou pour combien de temps;

une bulle de Silence
entourée de bruits de sons
je peux le savourer
l’inspirer
l’expirer
l’oublier;

longs moments
on ne parle pas
regards maintenus
jusqu’aux sourires
ta main sur mon épaule
mes lèvres sur ta nuque;

touchers
baisers
rencontres
progression
vers l’incandescence;

le soleil couchant
la silhouette d’un chat
se transforme en lion;

sortir
pour de la nourriture
récolte de légumes
petite promenade
nos mains;

un gouffre
--- mise en abîme ---
entre le Réel
et le Spectre
que j’essaie
d’ignorer;

j’écris
lève les yeux
tu me regardes
souriant;

une amie aimée
qui s’occupe de moi
pense à moi
veut mon bien:
ça semble simple
ça ne l’est pas toujours
mais ça peut l’être.

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