De toute évidence le regard des autres est un point sur lequel je devrais me concentrer, pour à la fois le dépasser et l'incorporer dans ma vision globale (Janus, encore une fois). Ce qui me laisse au seuil de cette réflexion, aujourd'hui, c'est d'imaginer (malgré moi, au début sans même le réaliser) comment s'est déroulée cette conversation où tu lui as parlé de moi. La curiosité (le mot est faible) face à la façon dont tu me considères, et puis arrive à me décrire à quelqu'un d'autre.
On pourrait dire qu'il y a quelque chose de malsain dans cette fixation, mais j'aime à penser que tout ça est rattaché à un désir de me rapprocher de la Lucidité, d'une certaine Objectivité. D'une certaine omniscience, aussi impossible que ça puisse être.
(La vieille Soif de la Connaissance, vieille comme le monde mais pourtant si peu encouragée de nos jours en dehors d'un contexte de marchandisation des cerveaux. Le Savoir Universel, et pas juste une spécialisation technocrate. Une érudition qui ne sert à rien d'autre que son propre raffinement, comme une longue parenthèse dans un roman, aparté "inutile" qui ne fait pas "avancer l'histoire".)
Oui, car si je comprenais comment les autres me perçoivent, peut-être que je me comprendrais un peu mieux.
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