25 juillet 2015

Se réveiller.  Avoir le désir de se lancer dans les flots du temps qui avance plutôt que de dormir un peu plus.  La maison est silencieuse.  Fraîcheur de la matinée.  La brise est revenue d'elle-même.  Aller cueillir quelques framboises.  Envoyer une salutation longue-distance.  Donner mon combustible matinal quotidien aux machines organiques qui m'animent.

Un félin qui s'exprime.  Un homme invisible qui renifle.  Des pigeons qui s'envolent subitement.  Une colombe (?) qui huhule paisiblement.  D'autres oiseaux qui mitraillent leur environnement avec des ondes sonores énergiques.

Des fleurs de trèfles (et j'ai un peu envie de me rouler dans le...), des lys orangés qui dansent au gré des agissements aériens, de l'herbe un peu trop longue qu'il faudrait que je tonde (contrat tacite mais ô combien absurde quand on a choisit de s'installer en banlieue... but nevermore).

Mais j'entends autre chose aussi.  Des fréquences que je ne devrais pas être en mesure de capter.  Comme si j'avais subi une métamorphose quelconque dans une des contrées d'Arcturus, j'ai des oreilles supplémentaires qui croient l'entendre, à des lieues de moi... ou du moins qui percoivent les signaux infimes de cette Présence, irradiant en cercles concentriques jusqu’à moi.

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