21 juillet 2015

Ma présence, la tienne. Nos esprits qui se rencontrent brièvement, le temps de le dire, mais en ce qui me concerne le côtoiement se poursuit, s’étire, infuse, n’étant pas la cause de l’ébullition que je transporte en moi mais y contribuant. Ne remplaçant pas les pensées qui m’habitent, mais leur donnant une autre couleur et davantage de profondeur, tout au long de la journée, alors que je vaque à mes affaires. Non pas distraction, mais ajout d’une strate, d’une autre dimension à mon intellect, me permettant d’habiter plus d’une psychogéographie intérieure à la fois, comme un espèce d’anti-héros arpentant « the multiverse. »
 
Je ne sais rien; je ne sais pas comment tu me perçois, comment tu m’appréhendes, ou ce que tu retires de m’avoir parmi tes connaissances. Mais je ne m’en inquiète pas (trop), car tu me souris et tu me parles et tu m’écoutes et tu acceptes de passer du temps avec moi et le temps que ça dure c’est agréable, c’est plaisant. Curieux phénomène, entre deux individus qui ne se connaissent pas beaucoup, mais qui (me semble-t-il) sont sur la même longueur d’ondes. Similitudes, coïncidences, affinités.
 
« On refait ça demain? »
 
Mon sourire, le tien. Et je déguste la sensation d’amitié et de rapprochement que la continuation de nos rencontres sous-entend.

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