Mélancholie nocturne avec la venue de la Soirée estivale; les cigales se taisent; les oiseaux aussi (ou en tous cas je ne peux les entendre avec le bruit ambiant qui m'entoure). Un vide, un manque, qui survient et me surprend.
Alors je sors et m'asseois dehors, m'étant envoyé une lampée de lave dans l'oesophage. Quelques oiseaux, si je me concentre et fais abstraction auditive de toutes les télés qui crachent leur hystérie dans les maisons du quartier.
L'arbre est immobile, la brise partie.
Wanderlust, oui. Moi aussi. Partir et essayer de retrouver la brise. Je ne sers à rien ici, ou si peu.
L'Esprit, lui aussi, peut être pris par cette fièvre... alors je rêvasse, je dérive, et j'entends le son des vagues qui se brisent et se dispersent.
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