Le jour se lève. Je marche.
Les champignons sont morts, disparus à l’approche de l’Automne. On ne voit plus l’Anneau des Fées mais je sais qu’elle est là. Je fais attention de ne pas y mettre les pieds.
Par terre, partout, les émanations de tous ces arbres, petites sphères à chapeaux, chênes en devenir.
Le ciel est onirique, gris-bleu et rose-jaune et mauve-rouge; amas étranges de vapeur d’eau… comme vous me faites rêver.
Du coin de l’œil je vois le Labyrinthe. La Bête, sentant ma présence, hurle à en faire redescendre l’astre du jour.
Mais dans ma Cage mon Astre brûle encore. Tous les soleils finissent par mourir, mais je préférerais m’éteindre autrement que cannibalisé par le Minotaure.
Une vie à remplir mon cœur de cristaux pour qu’il finisse par être immangeable, brisant les dents de celui ou celle qui s’y essaierait.
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