Ton visage, familier maintenant, que je suis capable d’invoquer dans ma tête à volonté (ce qui n’était pas le cas au début), je l’aperçois au loin, dans la foule. Tu me vois aussi. On fait du slalom entre les humain jusqu’à ce qu’on se soit rejoint.
Nous avons environ les trois quarts d’une heure à passer ensemble, dans une journée qui en a vingt-quatre.
Cherchant en vain une place où s’asseoir dans un Temple du Commerce qui est à deux pas de l’abandon, puis voulant accéder à un bel espace vert qui était jadis interdit au commun des mortels, et qui l’est toujours…. finalement nous abandonnons, et nous marchons.
Tu me tiens le bras, geste audacieux il y a quelques semaines, maintenant tout naturel. Nos pas se synchronisent. Nous jasons de ton projet, et je trouve une façon d’en faire partie, et nous parlons aussi d’un projet en duo, et nos existences s’enroulent un peu plus l’une avec l’autre, comme deux tiges qui se dirigent vers une lumière commune.
Et puis on s’arrête là où on doit se séparer, et on étire un peu le moment, ayant envie de tout sauf de retourner à nos chaînes de montage modernes.
Et puis c’est l’heure. Tu touches mon bras avec douceur. Tu te tournes, je me tourne aussi. Je marche.
C’est terminé. Mais malgré tout nous avons trouvé le moyen de se voir, accoutumance maintenue et nourrie, pour le Bien de nous deux.
Nous avons environ les trois quarts d’une heure à passer ensemble, dans une journée qui en a vingt-quatre.
Cherchant en vain une place où s’asseoir dans un Temple du Commerce qui est à deux pas de l’abandon, puis voulant accéder à un bel espace vert qui était jadis interdit au commun des mortels, et qui l’est toujours…. finalement nous abandonnons, et nous marchons.
Tu me tiens le bras, geste audacieux il y a quelques semaines, maintenant tout naturel. Nos pas se synchronisent. Nous jasons de ton projet, et je trouve une façon d’en faire partie, et nous parlons aussi d’un projet en duo, et nos existences s’enroulent un peu plus l’une avec l’autre, comme deux tiges qui se dirigent vers une lumière commune.
Et puis on s’arrête là où on doit se séparer, et on étire un peu le moment, ayant envie de tout sauf de retourner à nos chaînes de montage modernes.
Et puis c’est l’heure. Tu touches mon bras avec douceur. Tu te tournes, je me tourne aussi. Je marche.
C’est terminé. Mais malgré tout nous avons trouvé le moyen de se voir, accoutumance maintenue et nourrie, pour le Bien de nous deux.
1 commentaire:
"et nos existences s’enroulent un peu plus l’une avec l’autre, comme deux tiges qui se dirigent vers une lumière commune." ouiouioui!
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