jusque dans mes rigoles
lévitations insensées
garanties amères
décuplées par l’axiome
des courants
laissés-pour-contre
des profondeurs
dans l’interstice compris
entre deux inconsciences
la promesse d’une parole
d’une étreinte
d’une élévation de lèvres
la résolution de m’entraîner
vers le fond
larguer le leste
qui me retient
à la surface
couler & descendre
et au fond
insuffler des bulles
à l’Étrangle
tics
longeant l’usuelle
patience ennuyée
choisissant de ne pas simuler
inquiétude irritation arrogance
détritus gratuits
qui signalent l’abattement
témoignent du vide
hurlent la pauvreté ambiante
révéler au grand jour
les décorations sédimentées
de ma Cage
les variations thoraciques
et touffues
de ma charpente
salves journalières
aide-mémoires inopportuns
je me décolle les dents
ma langue flétrie
se croit à l’agonie
évitant l’arène
jusque dans ma tête
un visage tapisse
mon antichambre
le monte-charge
expédie
les fragments
de verre broyé
vers les bas
les engrenages
s’obstruent
dévisagé de face
au milieu
de la sur-opulence
destinée à des fantômes
qui n’ont jamais
été en vie
territoires arpentés
clonés
dans un éventail de souvenirs
(décennies/saisons/époques/états/gradations)
gravité auxiliaire
faire le guet
dans la neige
trop plein qui recanalise
de la chaumière au Palais
la douceur
murmurée
scandée
apaisement océanique
puis le retour de la marée
joyaux qu’il faut dénicher
sous le sable humide
passerelles…
puis la herse se referme
autre bond de sept lieues
subsistances & déchéance
sommeiller devant le Ragnarok
rêves épistoliers
à l’ultime instant
savoir
qu’il va falloir
provoquer le Destin
22 janvier 2016
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