à l’extérieur du faisceau de lumière des ombres
panoplie de pronoms qui gravitent
orbites concentriques de plus en plus oblongs
entre les apparitions et les retours
les empires naissent
se positionnent dans leur siège d’apogée
tombent
même au confins limitrophes
les influences se font sentir
marées qui défont le paysage
métamorphoses lycanthropes
vagues de massacres
disparitions inexpliquées
fulgurantes folies
retraites isolationnistes
dévouements loyaux mais incertains
glossolalie passagère
visions de lieux et d’époques
lettres ensanglantées qui restent secrètes
parmi tout ça
alors que je ne m’y attends plus
des signaux des missives
qui se posent à mes pieds
29 janvier 2016
28 janvier 2016
26 janvier 2016
Vingt-et-un zéro un seize
soirée déjà entamée
mon estomac vide
saupoudré
de miettes tumultueuses
je crayonne de noir
de vieux mots sacrés
lever ma vision
Elle vient vers moi
nous avançons ensemble
couloirs froids
foule
file
domestication obligatoire
transparence qui transperce
pour accéder au Temple
à l’intérieur des enceintes
se mouvoir vers le recueillement
un espace précis alloué
par les Officiants
nous surplombons d’abord
la vaste superficie
il y a transition
comme dans un rêve
et nous voilà
rapprochés de la Musique
émanations centrales
réactions circonférentielles
joyeux
nos têtes se rejoignent
oscillations
de mon plexus
se répandant
vers le haut
chaleur sur l’arrière
de mon cerveau
les mots luttent
contre la proximité
et sont balayés
comme des confettis
je lui donne
ma main ouverte
Elle la prend
quelques instants
entre les siennes
je me laisse souffler
par vibrations chaleurs
pensées sensations images
sans odeurs
à la fin
luttant
pour rester près d’Elle
dans la foule
comme le premier soir
le Sourire a vaincu
la confession troublée
22 janvier 2016
jusque dans mes rigoles
lévitations insensées
garanties amères
décuplées par l’axiome
des courants
laissés-pour-contre
des profondeurs
dans l’interstice compris
entre deux inconsciences
la promesse d’une parole
d’une étreinte
d’une élévation de lèvres
la résolution de m’entraîner
vers le fond
larguer le leste
qui me retient
à la surface
couler & descendre
et au fond
insuffler des bulles
à l’Étrangle
tics
longeant l’usuelle
patience ennuyée
choisissant de ne pas simuler
inquiétude irritation arrogance
détritus gratuits
qui signalent l’abattement
témoignent du vide
hurlent la pauvreté ambiante
révéler au grand jour
les décorations sédimentées
de ma Cage
les variations thoraciques
et touffues
de ma charpente
salves journalières
aide-mémoires inopportuns
je me décolle les dents
ma langue flétrie
se croit à l’agonie
évitant l’arène
jusque dans ma tête
un visage tapisse
mon antichambre
le monte-charge
expédie
les fragments
de verre broyé
vers les bas
les engrenages
s’obstruent
dévisagé de face
au milieu
de la sur-opulence
destinée à des fantômes
qui n’ont jamais
été en vie
territoires arpentés
clonés
dans un éventail de souvenirs
(décennies/saisons/époques/états/gradations)
gravité auxiliaire
faire le guet
dans la neige
trop plein qui recanalise
de la chaumière au Palais
la douceur
murmurée
scandée
apaisement océanique
puis le retour de la marée
joyaux qu’il faut dénicher
sous le sable humide
passerelles…
puis la herse se referme
autre bond de sept lieues
subsistances & déchéance
sommeiller devant le Ragnarok
rêves épistoliers
à l’ultime instant
savoir
qu’il va falloir
provoquer le Destin
lévitations insensées
garanties amères
décuplées par l’axiome
des courants
laissés-pour-contre
des profondeurs
dans l’interstice compris
entre deux inconsciences
la promesse d’une parole
d’une étreinte
d’une élévation de lèvres
la résolution de m’entraîner
vers le fond
larguer le leste
qui me retient
à la surface
couler & descendre
et au fond
insuffler des bulles
à l’Étrangle
tics
longeant l’usuelle
patience ennuyée
choisissant de ne pas simuler
inquiétude irritation arrogance
détritus gratuits
qui signalent l’abattement
témoignent du vide
hurlent la pauvreté ambiante
révéler au grand jour
les décorations sédimentées
de ma Cage
les variations thoraciques
et touffues
de ma charpente
salves journalières
aide-mémoires inopportuns
je me décolle les dents
ma langue flétrie
se croit à l’agonie
évitant l’arène
jusque dans ma tête
un visage tapisse
mon antichambre
le monte-charge
expédie
les fragments
de verre broyé
vers les bas
les engrenages
s’obstruent
dévisagé de face
au milieu
de la sur-opulence
destinée à des fantômes
qui n’ont jamais
été en vie
territoires arpentés
clonés
dans un éventail de souvenirs
(décennies/saisons/époques/états/gradations)
gravité auxiliaire
faire le guet
dans la neige
trop plein qui recanalise
de la chaumière au Palais
la douceur
murmurée
scandée
apaisement océanique
puis le retour de la marée
joyaux qu’il faut dénicher
sous le sable humide
passerelles…
puis la herse se referme
autre bond de sept lieues
subsistances & déchéance
sommeiller devant le Ragnarok
rêves épistoliers
à l’ultime instant
savoir
qu’il va falloir
provoquer le Destin
16 janvier 2016
« troublés »
« criblés
de mal »
« souffreteux
et chétifs »
les Grand nous examinent
nous dissèquent à distance
préfèrent donner les restes
à leurs chiens...
Et nous…
... nous inventons des jeux, de tous les genres, les prenons au sérieux (ou pas), pour tenter d’unifier nos acquis en une masse plus grande que nous… aller plus loin et faire plus avec ce qui nous anime…
... nous construisons des arches, refusant l’utilité unique de ces bateaux, de ces bicoques, insistant pour qu’en plus de nous sauver du Déluge ça nous conduise quelque part, ailleurs, toujours ailleurs…
... nous broyons (du noir, du blanc, nos dents, nos os, soi-même, autrui, ce qui nous garde prisonnier, ce qui nous libère), nous broyons à n’en plus finir, ce qui est le propre de l’animal en cage…
... nous cherchons à combler cette faim, qu’elle soit alimentaire ou spirituelle, et au terme de nos efforts nous adoptons une pose, une attitude, une direction, même quand elle n’est pas bonne ou appropriée, ayant besoin de croire que nos labeurs ne sont pas vains…
... nous réalisons, consciemment ou pas, que nos solitudes sont absolues, que finalement c’est chacun pour soi, et malheureusement en concluons parfois que c’est donc une erreur de partager, d’aider, ou même de vouloir aider…
... nous convoitons, sans arrêt, de tout, à tous les niveaux, car si on cesse de le faire on nous dévisage et on se méfie de notre autosuffisance dérangeante…
... nous nous protégeons, sous l'impression que ce n’est jamais assez, jusqu’à ce que Bouclier devienne Barricade devienne Muraille devienne Parapet impénétrable…
... nous accusons, nous critiquons, distribuons les réprimandes comme des contraventions, car rien ne remplit le Vide comme les échos de la colère…
... nous admirons et nous vénérons, ou prenons des airs et gonflons notre torse, car la haine de soi prend plusieurs formes…
... et nous essayons de nous distinguer, soit par l'exubérance, soit par une réserve plus-que-discrète, convaincus de notre unicité et du bien-fondé de notre position...
... et la conscience absurde du Néant nous incite à le remplir, de dieux, de lubricité ou de projets, à votre guise…
... et nous aimons, ayant enfin devant nous la preuve tangible que la Beauté peut exister, qu’elle est bonne pour nous, que l’amitié est possible, la félicité atteignable, mais si subséquemment cette preuve se volatilise nous en concluons que nous nous étions trompés, que tout ça était Mensonge, Tromperie, Fausseté…
Alors qu’en fait…
... ce sont nos jeux qui devraient nous inventer et nous réinventer, ne laissant pas le temps à notre intellect de se solidifier dans une quelconque position de sériosité médusienne, car la matière de nos êtres est plus dense, tellement plus, que n'importe quelle de nos passions...
... il serait impératif d'apprendre à nager, et d'accepter la possibilité que les lieux où nous vivons et respirons soient désormais sous-marins...
... nous devrions examiner les mécanismes de ce verrou qui nous retient, et puis le défaire le
le crocheter le briser le déjouer le contourner...
... même rassasiés, comblés et repus, nous devrions continuer de chercher, de varier, d'expérimenter, même si ça veut dire qu'il faut perdre nos acquis et recommencer, le ventre vide...
... nous devrions voir que c'est cette solitude universelle et généralisée qui nous unit, fait de nous quelque chose comme un Être Unique, Universel, persistant depuis des millénaires son cycle et sa quête...
... nous devons comprendre que le désir (cette attraction plus grande que nous, obéissant à des lois universelles toutes aussi irréductibles que la gravité) n'est pas un mal en soit, que c'est une émotion toute aussi complète et savoureuse et jouissive que la satisfaction du dit désir...
... nous devons réaliser que ce sentiment de sécurité qui nous est accordé derrière nos défenses est acheté au profit de notre liberté de mouvement, de pensée, d'action, de parole...
... nous aurions avantage à accepter qu'il est toujours malencontreux de piétiner son humilité pour aller lancer des pierres à ceux qui nous entourent...
... nous devons nous tenir debout et admettre que ce que nous admirons chez les autres sont des qualités, des attributs ou des accomplissements qui sont accessibles à tous, puisque l'Humanité est unique, nous sommes Un, que ça nous déplaise ou pas... ainsi, il est absurde de vouloir se démarquer de soi-même, s'élever au dessus de soi-même, s'éloigner de soi-même...
... nous devons apprendre que le Vide ne se remplit pas, mais qu'il faut tenter de le faire au moins une fois pour le comprendre pleinement...
... nous devrions éliminer les concepts de Vérité et de Mensonge de notre esprit, ne gardant en tête que nos émotions, nos sensations, chérir ce qui nous fait du bien et laisser mourir le reste...
Alors ignorons les Grands, rendons leur la monnaie de leur pièce absente, déprivons les de notre attention et de toutes nourritures spirituelles pour qu'ils s'atrophient ou s'éteignent, leurs chiens aussi...
« névrosés »
« affaiblis
d'avarice »
« boursouflés
et paranos »
« criblés
de mal »
« souffreteux
et chétifs »
les Grand nous examinent
nous dissèquent à distance
préfèrent donner les restes
à leurs chiens...
Et nous…
... nous inventons des jeux, de tous les genres, les prenons au sérieux (ou pas), pour tenter d’unifier nos acquis en une masse plus grande que nous… aller plus loin et faire plus avec ce qui nous anime…
... nous construisons des arches, refusant l’utilité unique de ces bateaux, de ces bicoques, insistant pour qu’en plus de nous sauver du Déluge ça nous conduise quelque part, ailleurs, toujours ailleurs…
... nous broyons (du noir, du blanc, nos dents, nos os, soi-même, autrui, ce qui nous garde prisonnier, ce qui nous libère), nous broyons à n’en plus finir, ce qui est le propre de l’animal en cage…
... nous cherchons à combler cette faim, qu’elle soit alimentaire ou spirituelle, et au terme de nos efforts nous adoptons une pose, une attitude, une direction, même quand elle n’est pas bonne ou appropriée, ayant besoin de croire que nos labeurs ne sont pas vains…
... nous réalisons, consciemment ou pas, que nos solitudes sont absolues, que finalement c’est chacun pour soi, et malheureusement en concluons parfois que c’est donc une erreur de partager, d’aider, ou même de vouloir aider…
... nous convoitons, sans arrêt, de tout, à tous les niveaux, car si on cesse de le faire on nous dévisage et on se méfie de notre autosuffisance dérangeante…
... nous nous protégeons, sous l'impression que ce n’est jamais assez, jusqu’à ce que Bouclier devienne Barricade devienne Muraille devienne Parapet impénétrable…
... nous accusons, nous critiquons, distribuons les réprimandes comme des contraventions, car rien ne remplit le Vide comme les échos de la colère…
... nous admirons et nous vénérons, ou prenons des airs et gonflons notre torse, car la haine de soi prend plusieurs formes…
... et nous essayons de nous distinguer, soit par l'exubérance, soit par une réserve plus-que-discrète, convaincus de notre unicité et du bien-fondé de notre position...
... et la conscience absurde du Néant nous incite à le remplir, de dieux, de lubricité ou de projets, à votre guise…
... et nous aimons, ayant enfin devant nous la preuve tangible que la Beauté peut exister, qu’elle est bonne pour nous, que l’amitié est possible, la félicité atteignable, mais si subséquemment cette preuve se volatilise nous en concluons que nous nous étions trompés, que tout ça était Mensonge, Tromperie, Fausseté…
Alors qu’en fait…
... ce sont nos jeux qui devraient nous inventer et nous réinventer, ne laissant pas le temps à notre intellect de se solidifier dans une quelconque position de sériosité médusienne, car la matière de nos êtres est plus dense, tellement plus, que n'importe quelle de nos passions...
... il serait impératif d'apprendre à nager, et d'accepter la possibilité que les lieux où nous vivons et respirons soient désormais sous-marins...
... nous devrions examiner les mécanismes de ce verrou qui nous retient, et puis le défaire le
le crocheter le briser le déjouer le contourner...
... même rassasiés, comblés et repus, nous devrions continuer de chercher, de varier, d'expérimenter, même si ça veut dire qu'il faut perdre nos acquis et recommencer, le ventre vide...
... nous devrions voir que c'est cette solitude universelle et généralisée qui nous unit, fait de nous quelque chose comme un Être Unique, Universel, persistant depuis des millénaires son cycle et sa quête...
... nous devons comprendre que le désir (cette attraction plus grande que nous, obéissant à des lois universelles toutes aussi irréductibles que la gravité) n'est pas un mal en soit, que c'est une émotion toute aussi complète et savoureuse et jouissive que la satisfaction du dit désir...
... nous devons réaliser que ce sentiment de sécurité qui nous est accordé derrière nos défenses est acheté au profit de notre liberté de mouvement, de pensée, d'action, de parole...
... nous aurions avantage à accepter qu'il est toujours malencontreux de piétiner son humilité pour aller lancer des pierres à ceux qui nous entourent...
... nous devons nous tenir debout et admettre que ce que nous admirons chez les autres sont des qualités, des attributs ou des accomplissements qui sont accessibles à tous, puisque l'Humanité est unique, nous sommes Un, que ça nous déplaise ou pas... ainsi, il est absurde de vouloir se démarquer de soi-même, s'élever au dessus de soi-même, s'éloigner de soi-même...
... nous devons apprendre que le Vide ne se remplit pas, mais qu'il faut tenter de le faire au moins une fois pour le comprendre pleinement...
... nous devrions éliminer les concepts de Vérité et de Mensonge de notre esprit, ne gardant en tête que nos émotions, nos sensations, chérir ce qui nous fait du bien et laisser mourir le reste...
Alors ignorons les Grands, rendons leur la monnaie de leur pièce absente, déprivons les de notre attention et de toutes nourritures spirituelles pour qu'ils s'atrophient ou s'éteignent, leurs chiens aussi...
« névrosés »
« affaiblis
d'avarice »
« boursouflés
et paranos »
14 janvier 2016
J’arpente encore les longs couloirs du Labyrinthe. Souvent, presque continuellement même, j’entends mystérieusement ta voix de l’autre côté du mur. Ton odeur (qui m’est parfum) emplit mes narines, sensation fantôme qui ne semble avoir qu’un lien ténu avec la « réalité. »
Je ne te cherche pas mais tu es toujours dans mes pensées, fil d'Ariane invisible, sans substance, mais actuellement indestructible.
Un soir de grande fatigue, ayant atteint une belle apogée de découragement, plongé (une fois de plus) dans l’incompréhension totale devant ce qui s’est passé entre nous, j'avançais sans réfléchir (et si le Minotaure avait été proche c'en était fait de moi), j'ai débouché sur un petit jardin coquet. En son centre une belle statue, radieuse, conçue pour être mise en valeur par la lumière du soleil. Je m'en suis approché, l'ai contemplé quelques instants. J'ai senti en moi le désir de lui parler, de tout lui exprimer, de m'expliquer, de me justifier. Et puis j'ai eu comme un sursaut.
"Non, je dois arrêter de m'adresser aux statues, de quémander leurs attentions... pourquoi c'est toujours moi qui dois faire les premiers pas et instiguer et provoquer les rencontres? Non, c'est assez, j'ai..."
Je me suis soudain senti, inexplicablement, en proie à une colère foudroyante, hors-du-commun.
Je n’aime pas la colère, ce qui se produit en moi quand elle me prend, mais il y a de ces moments où (bien que je puisse la contenir) je ne peux pas la repousser.
Mon monologue intérieur était orageux, plein de tonnerre et de bruit et de tremblement, et ça menaçait de tout écraser ce que je conserve en moi de toi, trésor délicat et rarissime. […]
Je me suis précipité et j’ai fourni de gros efforts pour la faire basculer de son socle. Elle est tombée à la renverse, sans plus, étant fait d’une matière plus résistante que moi, avec mes jointures ensanglantées et mes jambes meurtries.
Agenouillé, paumes contre terre, j’ai fermé les yeux, luttant, luttant pour ne pas…
Et là j’ai pensé à l’Urne… à Elpis. Et ça m’a donné la force de me relever.
Y réfléchissant, j’ai entrevue une possibilité. Essayer d’oublier, ou du moins de mieux endurer, en penchant mes yeux, concentrant ma volonté. Prendre du recul, cesser de me juger aussi sévèrement, être aussi indulgeant que je le suis avec autrui. Ne pas faire de suppositions interminables sur le pourquoi et le comment. Accepter ma vulnérabilité sans pour autant y capituler. Être ouvert, constemment, prêt à tout, et en même temps prêt à rien... ne rien anticiper, ni le bon ni le mauvais, et seulement... être. Même si je dois le faire sans toi, sans qui que ce soit.
Être. Espérer.
Agir.
12 janvier 2016
11 janvier 2016
10 janvier 2016
seul
maison vidée
mauvaises vibrations
encore présentes
seul
pour plusieurs jours
la vieille question qui revient
comme une Amante secrète
cachée
patiente:
"Allez, viens dans mes bras obscurs, il n'y a que nous deux, personne d'autre ne veut de toi en ce moment, nous avons tout le loisir de faire ça correctement, à la façon que tu préfères, prendre tout notre temps pour profiter de chaque seconde. Qui de plus loyale que moi? Jamais je ne te quitte, jamais je ne t'ignore. Je te prends tel que tu es, et ne m'offusque de rien. Alors viens, depuis le temps qu'on se connait, depuis le temps que tu me désires, tu ne trouves pas qu'il est temps qu'enfin on s'étende ensemble et que l'on se donne tout ce qu'on à offrir, jusqu'à la pleine satisfaction de nos appétits?"
je tourne les yeux
fais semblant
qu'Elle n'est pas là
je m'affaire
me dissipe
pense à une autre
que j'aime mais
ne peux plus voir
Elle reste là
me sourit
essuie mes larmes
caresse mes épaules
me susurre
sa tentation virulente
Doute/Tentation:
Aurait-elle raison?
9 janvier 2016
6 janvier 2016
inondations
crue des eaux
recrudescence
(omni)présence
des gants sans doigts
tes doigts effilés
mon oreille
tendue vers tes mots
mystère qui persiste
(qu’est-ce que tu vois?)
déjouant les certitudes
(qu’est-ce que tu sens?)
mal à l’aise
à la limite de la honte
je condense
ce qui m’accable:
labours qui déchirent
des sillons
dans une matière grise
(pollinisation
contamination
croisées
huis clos
une corne d’abondance
dans la salle des tortures)
tes yeux qui pensent
ta pensée qui voit
tes lèvres
ont l’air de se retenir
pour ne pas dire
m’éloignant
(l’instant évaporé)
tu persistes
derrière mes yeux
je vois la neige
devine le froid
envie de marcher
de discuter
silencieusement
crue des eaux
recrudescence
(omni)présence
des gants sans doigts
tes doigts effilés
mon oreille
tendue vers tes mots
mystère qui persiste
(qu’est-ce que tu vois?)
déjouant les certitudes
(qu’est-ce que tu sens?)
mal à l’aise
à la limite de la honte
je condense
ce qui m’accable:
labours qui déchirent
des sillons
dans une matière grise
(pollinisation
contamination
croisées
huis clos
une corne d’abondance
dans la salle des tortures)
tes yeux qui pensent
ta pensée qui voit
tes lèvres
ont l’air de se retenir
pour ne pas dire
m’éloignant
(l’instant évaporé)
tu persistes
derrière mes yeux
je vois la neige
devine le froid
envie de marcher
de discuter
silencieusement
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