Les horreurs de la conjonction temps/espace --> 1942-43/Stalingrad me dégoulinant par les oreilles, je passe mes journées à penser à la Guerre, à ce à quoi elle nous réduit, et je me dis qu'on a tort de se croire au dessus de ça, on a tort, et c'est bête, et c'est un odieux manque de compassion envers ces pauvres gens qui l'ont reçue en pleine gueule, et qui --- s'ils survivaient --- devaient composer, tant bien que mal, jusqu'au bout ou pas du tout.
On ne sait pas jusqu'où on peut aller, et c'est presque criminel de prétendre savoir, d'oser juger.
Je pense à la Guerre, à la Propagande qu'elle engendre, et je ne crois plus en rien. Ou plutôt, je crois en tout, et donc je ne me laisse berner par aucune promesse, aucun réconfort.
J'ai retrouvé, très exactement, ce stade de mon enfance où j'avais dans ma tête --- à parts plus ou moins égales --- Peur et Folie, Solitude et Désespoir, Extase et Besoin d'Extase.
Très exactement.
On ne sait pas jusqu'où on peut aller, et c'est presque criminel de prétendre savoir, d'oser juger.
Je pense à la Guerre, à la Propagande qu'elle engendre, et je ne crois plus en rien. Ou plutôt, je crois en tout, et donc je ne me laisse berner par aucune promesse, aucun réconfort.
J'ai retrouvé, très exactement, ce stade de mon enfance où j'avais dans ma tête --- à parts plus ou moins égales --- Peur et Folie, Solitude et Désespoir, Extase et Besoin d'Extase.
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