Hier, j'ai vu le bloc de pierre
qui est poussé depuis longtemps
et qui n'est jamais au même endroit.
C'est le seul à ne pas s'ennuyer.
Lâchant le bloc pour quelques moments,
trêve nécessaire mais douloureuse par ses contrastes,
j'ai tenté de m'élever.
Comme je faisais souvent avant.
Avec les nouveaux habitants de ce terrain vert,
j'ai poussé jusqu'à la branche.
Les chaînes étaient sèches,
et le ciel blanc.
Et entre deux feuilles,
j'ai entrevu la densité
de cette autre condition.
Cette condition où des invités remplissaient,
et rendaient le bloc moins lisse.
Maintenant, la trêve est finie,
et je reviens à ce qui me remplit et
me pousse sur la pierre.
Le jour, je monte sur ce bloc
pour mieux voir autour,
et le soir,
je tâte et touche et scrute
cette pierre en bloc,
pour me convaincre qu'elle n'est pas complètement
pas complètement lisse.
Je n'y sens pas souvent de bosses.
Je me suis coincé la cheville.
Je sens ma tête et mon corps
tourner vers l'avant au même rythme qu'un pupitre.
Mon estomac s'émoustille de brefs sursauts.
Ma vision se décompose en images pointillées,
et ça je n'aime pas en parler.
Ces petits pics me grattent la poitrine,
et m'enlève l'envie de ne rien faire contre ça.
Une masse d'eau me frappe le visage,
me coupant le souffle,
par choc et par surplus,
et seule la continuité d'un vivant devenu habitude
m'empêche de m'asperger la noirceur que j'ai sur le visage.
Alors je me retourne m'envoyer dans
une tiédeur envahissante et traditionnelle.
Une branche d'arbre contre un ciel particulier,
ramenant des bouts de passé, de pensées,
rendant impossibles les interactions communes.
De l'humidité sur une voie,
est beaucoup plus captivante
que des jeux inventés nouveaux obligatoires rapetissants.
Une comparaison sucrée
me rattache à ce qui est dur et durable,
m'enlevant l'envie et le moyen
de m'étendre ainsi sur du vert sans vers.