26 juillet 2019

Idéation Suicidaire & Médication -- Un Collage

- Si ça me rend zombie pis insensible pis vide, tant pis, m'en crisse. Je ne veux plus (ou suis plus capable) de continuer "sobre". Je pense que j'ai accepté qu'à la base j'ai plus envie de vivre. Mais qu'il le faut (pour mes enfants). Alors donc qu'il me faut quelque chose pour m'aider à continuer malgré tout.
- Tu seras ni zombie ni insensible. Juste moins vulnérable.
- Je le souhaite. Mais à ce stade-ci j'accepte tout. Si ça m'enlève ma fatigue constante, je serai déjà content.

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Écoutant la chanson Nothing Disease de Siskiyou (https://siskiyou.bandcamp.com/track/nothing-disease), j’en viens à la pensée que les effets secondaires multiples (et parfois contradictoires) qui sont associés aux antidépresseurs (idéation suicidaire, anxiété, dépersonnalisation, insomnie, dépression, maux de tête, etc.) reflètent dans le fond les maux collectifs dont souffre la communauté humaine globale (non pas un hive mind mais un hive heart), mais que nous n’admettons individuellement que quand la vulnérabilité est révélée ou exposée, de facto.

* * *

the cursed moment when a tangled spot of oft-visited Doubt is trampled to the point of becoming a place of complete and utter Conviction, where resound statements of unarguable failure, justified resignation, and irrefutable arguments towards exile, exodus, self-exclusion

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i’ve already commited suicide
a million times over
blown my brains with numbness
blasted my veins with soma
lungs drowned, way down inside myself

inert
dead already
a haunt
not touching anyone
not talking to anybody
not going anywhere
not doing anything
just putting in my time

* * *

inward weeping
lost O lost
to everyone
to everything

* * *

I’m sick of the 21st Century, I can’t bear to look at anything for too long, it all reeks of Babylonian cacophony, end of the world angst and the poisonous blooming flowers of thriving hatreds.

* * *

Tenter par des moyens artificiels d’être plus fonctionnel (sans pour autant parler de "guérison"), parce qu’autrement je n’en ai ni la force ni la volonté. S’obliger au mieux-être, autrement dit.

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the last recourse :
turn your back on your true self
fake your way into a Life
you have no appetite for

* *

- La fin de semaine arrive, j'espère que tu vas pouvoir dormir.
- Oui... quoique j'ai l'impression que c'est plus qu'une question de sommeil, et plus que ce qu'une fin de semaine peut régler.

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