Sentant le mal-en-manque, du mauvais côté de l’esprit, comme une entité
affamée qui sent la proximité de sa dose depuis trop longtemps perdue,
sur le point de sauter dans un autre mode d’appréhension (cette fois
peut-être pour de bon),
je ressens le besoin d’enregistrer l’affirmation suivante (même si ce
n’est que pour moi-même):
ras-le-bol de la Réalité, ou peu importe quelle
portion de cette dernière je suis en mesure de conjurer sans aide externe dans
ce crâne qui est le mien; que le Réel aille se faire foutre: je ne veux plus
que son facsimilé rehaussé et falsifié, d’ici jusqu’à la fin
en espérant que ça fasse taire la Voix de façon définitive,
même si ça veut dire l’étouffement de toute ma personne par le fait même, et
que ça fait de moi un automate insensible, impassible et vide.
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