De l'abstraction plein la tête, marcher dans les rues d'une petite ville, avec ou sans musique… vivre au rythme des nuages, de la luminosité… aller marcher en montagne avec mes garçons… par la fenêtre de ma maison, voir des arbres… une promenade après le souper, les rues vides… une lenteur généralisée, souvent pleine de mélancolie, pour faciliter la respiration… me concentrer sur mes textes, que ça soit ma raison d'être sans qu'on le prenne mal… que l'infini puisse cohabiter avec la minutie des agissements quotidiens… passer beaucoup plus de temps avec ma Compagne et mes enfants, ne plus me sentir toujours pressé, toujours limité… je ne rêve qu'à ça… et voici qu'on me l'offre, vaguement… mais je n'y crois pas.
Mais j'y pense.
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