20 mars 2008

Salutations

Bonjour. Je m'appelle Simon, j'ai souvent envie de ne plus vivre, mais je continue.

Après des années
à ressentir l'Horreur
--- bâillonné par mon envie de vomir ---
ne reste finalement plus
que presque plus rien.




Feeling yourself disintegrate, The Flaming Lips

Mes blogs (et mes écrits) ne m'intéressent plus beaucoup, mais les vôtres (et --- par extension --- vous) oui. Ces petits messages, c'est ma manière à moi de vous rendre hommage, et de vous saluer, discrètement.

* * *

Darnziak: Bonjour à toi. Je tenais à te dire que je continue d'aller voir (et d'apprécier) tes dessins, et tes textes quand tu en partages. Une mention particulière pour l'entête de ton site, que je trouve épique, foisonnantes de détails. On aurait envie de la regarder à la loupe, cette image, d'y plonger (et j'avais cette même envie il y a un bon bout de ça, quand tu avais fais ta carte de la blogosphère).

* * *

L. des Fenêtres Ouvertes: Tu le sais, je suis ton blog tous les jours, et je trouve la variété de tes différentes notes à la fois rafraîchissante et déconcertante. Je ne vois pas toujours où tu veux en venir, ce qui motive telle ou telle entrée, à qui tu t'adresses (ou même si tu t'adresses à quelqu'un), mais qu'importe, ça fait partie du voyage que tu rends possible, et pour ça je te remercie.

* * *

Meth: Ah, que dire... tes souffrances récentes (et plus lointaines) sont palpables. Honnêtement, je ne sais pas ce que je deviendrais si je ne pouvais pas voir mes trois garçons…

Je souhaite (comme je le souhaite à tous et toutes) que ces souffrances s'estompent, s'éloignent, et restent loin. Pour le bien de tous. Ça me fait penser à ce que disait récemment Efrim Menuck (de Godspeed, Silver Mount Zion): "going through this really difficult time and feeling like there is a cumulative stress that adds up and adds up and adds up the older you get and at a certain point people around you just start buckling under the pressure." C'est l'effet domino, une personne qui Chute en entraîne inévitablement d'autres, et c'est en partie dans cette optique là que je me sens profondément interpellé par tes souffrances, ainsi que celles des autres.

We're all in this together, whether we know it or not, whether we want to or not.

* * *

Bonjour Evlyn.

Dernièrement, tu disais:

"J'aimerais cela travailler activement sur un projet avec quelqu'un de motivant, il me semble que je fonctionne mieux lorsque je travail avec des amis, mine de rien je suis une personne très sociale.

Mais bon personne n'a de temps ou d'énergie pour me renvoyer la balle activement et intensément, ah si un jour je rencontre quelqu'un avec une imagination combinatoire aussi fertile que la mienne je l'épouse sur le champ! Je suis en manque de retour d'imagination!
"

Comme beaucoup de monde sûrement, en lisant ça je me sens interpellé, c'est comme une belle invitation à tous les créateurs… en quelques secondes, je pense aux histoires que je pourrais t'envoyer, et qui grâce à ta vision deviendraient autre chose. Au haut de ma liste de projets potentiels, il y a deux trucs: mon histoire de Mortifer (un espèce de personnage fantômatique qui déambule le soir de l'Halloween), et mon roman, celui sur lequel je bûche depuis 1995, Marla & Philippe (les voyages de deux personnages qui fuient leur milieu, se rencontrent, et puis s'établissent ensemble).

Ça me fait rêver; ça ne m'arrive plus beaucoup, et de moins en moins. Bravo pour ton énergie, ton ouverture, et ta générosité.

* * *

Hellrider: Je veux juste te dire que j'admire beaucoup ton énergie et ta détermination, et que si je n'étais pas si solitaire, si profondément ermite dans l'âme, et si abattu aussi, je me démènerais pour essayer de me joindre à toi dans tes entreprises. Je ne peux pas m'empêcher de faire un constat d'échec face à mon incapacité à me lier --- amicalement ou artistiquement --- à des gens comme toi. Mais ça ne m'empêche pas d'applaudir tes efforts et tes réussites.

* * *

À vous, mes sincères salutations, et mes pensées les plus encourageantes.

Aucun commentaire: