2 août 2004

Mumble-jumble

De retour au travail aujourd'hui. Inconcevable que je me relance tête la première dans cet univers fade et corrosif à la fois, ce milieu qui me tue à petit feu parce qu'il ne connaît que ce qui est Petit. Je travaille, écoute aujourd'hui les White Stripes (continuant de noter les chansons que je vais inclure dans cette grande compilation que je suis en train de constituer, et que j'appelle "Jukebox Universel d'un Mélomane Hybridé"), n'arrive pas à faire grand-chose. Trois semaines de vacances, c'est aussi cruel que masochiste de s'infliger ça. Ça a fait du bien à Mélissa qui est à 6 semaines de l'accouchement et qui a bien besoin d'un break, mais à moi, est-ce que ça a fait du bien? Pas vraiment. Je reviens ici, dans ce centre de la grande ville de Mourial, et je suis aussi en colère-révolté-écœuré-fronceur qu'avant mon départ. Il faut que je fasse quelque chose. Il faut vraiment que je regarde ailleurs. L'évasion que me fournissent mes divers projets… n'est plus suffisante pour me sauver du naufrage. Il faut que je fasse quelque chose. Je vais devenir facteur, voilà ce que je vais faire.

De retour au travail aujourd'hui. Et le réflexe de penser au suicide qui refait surface. "Tu parles d'une histoires," comme dirait Passe-Montagne.

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