l’air se déplace et traverse
les ataraxies photosynthétiques
verdures si légères
contemplées
depuis les barbacanes
de ma lourdeur minérale
(incapable
d’entrer en moi
ou d’en sortir
--- figé ---
masse solide & concrète
où ne s’égare
aucune liane
un Bloc qui ne roule pas
et n’amasse pas de mousse)
immobile
je fredonne
avec le vent :
« foolish & lost
peaceful & hurt
where the fuck’s my junk
i want to lose everything
and then some »
ma seule danse est macabre
des sabliers plein les yeux
il faut que je quitte
d’une façon ou d’une autre
tout est préférable à la Tombe
ras-le-bol des obsèques
ostentatoires ou anonymes
mon Spectre
aussi limité soit-il
réclame sa légitimité
même si j’ai peur
qu’il soit trop tard
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