17 septembre 2010

[Petit texte]

Offrir au Néant
le fruit de mes pitoyables efforts:
voilà ce que je peux faire de mieux.

J'abandonne
(itération superflue d'un État personnel
depuis longtemps installé),
ce qui veut à la fois dire:
"Je capitule" et
"Je vous offre tout,
sans réserve."

La sérénité, finalement,
ce n'est peut-être que
la désignation mensongère
— et glorifiée —
que l'on applique à l'Indifférence.

8 commentaires:

Le Seuil a dit...

petite correxion: le fruit DE...

avec toute ma sérénité

Bonne fin de semaine

L.

Aimon a dit...

Hé, merci! Trouver le moyen de faire une faute dans un "petit texte"... c'est pas fort.

Merci du passage, aussi.

Le Seuil a dit...

Pas encore couché ? ;-)

Le Seuil a dit...

J'oubliais, merci d'être revenu toi aussi.
Ta nouvelle photo " face-de-livre " est superbe! Et La Petite, tellement gracieuse. Vous faites vraiment un très beau couple ;-)

Aimon a dit...

Revenu? Je ne savais pas que j'étais parti...

Le Seuil a dit...

T'as pas mis de "smileys" au bout de ta phrase, alors on efface tout ça et on recommence: t'étais donc pas parti alors ? ;-)
Bon samedi!

mot de passe: carma !!!

Aimon a dit...

Mais parti où?!?? Tu sais quelque chose que je ne sais pas?

:)

Le Seuil a dit...

Je sais pas moi, au yâb l'vert ?
;-)