Nous revenons du party de fête du petit X., le fils de M., qui va avoir six ans. Il y avait pas mal de monde, pas mal d'enfants. J'y ai rencontré S., le mari de M., pour la première fois. Type curieux.
J'ai jasé un peu avec lui, et je sentais qu'il était là, qu'il m'écoutait et qu'il suivait ce que je lui disais, mais j'avais la curieuse impression de parler tout seul. Je regardais ses yeux, et il n'y avait rien derrière. Quand il parlait, sa voix était morne et hésitante.
Je ne sentais rien se dégager de lui. Pas de personnalité. Pas d'enthousiasme. Ou bien il ne laisse rien sortir, rien paraître, ou bien il est complètement mort à l'intérieur. Ou peut-être qu'il est juste super gêné, et qu'il a de la misère à s'exprimer.
En tous cas, une chance que j'étais pas tout seul avec…
J'ai jasé un peu avec lui, et je sentais qu'il était là, qu'il m'écoutait et qu'il suivait ce que je lui disais, mais j'avais la curieuse impression de parler tout seul. Je regardais ses yeux, et il n'y avait rien derrière. Quand il parlait, sa voix était morne et hésitante.
Je ne sentais rien se dégager de lui. Pas de personnalité. Pas d'enthousiasme. Ou bien il ne laisse rien sortir, rien paraître, ou bien il est complètement mort à l'intérieur. Ou peut-être qu'il est juste super gêné, et qu'il a de la misère à s'exprimer.
En tous cas, une chance que j'étais pas tout seul avec…
12 commentaires:
...je sais pas si sa femme le voit comme moi je le vois, comment le trouve-t-elle comme mari ? mais peut-être qu'il est comme ça seulement quand il est " en société ", avec des vrais gens, je sais pas, comme un petit bout de jupon sauvage qui dépasse de son regard profond. Mais peut-être qu'il serait préférable de ne pas trop s'en faire avec ça, je suis certaine que son petit X. ne serait pas content de nous entendre parler comme ça de lui, il a été très aimable avec nous le temps que nous avons été là avec sa famille. Ah oui, j'ai aussi entendu dire qu'il écrivait un roman, que ça faisait quand même assez longtemps qu'il le " prépare ", c'est donc peut-être ça qu'il a " derrière la tête "...Écrire, tu sais, ça demande pas mal de concentration et beaucoup de solitude, mais ok, là, c'est assez, il doit être en train de penser qu'on essaie d'entrer dans sa tête, dans les compartiments secrets qui n'appartiennent qu'à lui seul et personne d'autre...à moins que...à moins que ce ne soit pas lui vraiment qui soit là, mais quelqu'un d'autre, son sosie, son frère, son fantôme...La prochaine fois que je le verrai, j'essaierai d'être plus près de lui, on verra bien...Oh! avec tout ça, j'ai complètement oublié d'embrasser son petit X., il est tellement beau et charmant et tellement « grand » maintenant. Il m'a toujours fascinée avec son regard clair de pierre précieuse, il est vrai que c'est le petit-fils d'un bijoutier...Dormons maintenant. Bonne Nuit Chéri. XX
Réplique perspicace et pleine de délicatesse. Pas pire, quand même, quand les commentaires sont plus longs que la note elle-même!
Merci.
P.S.: C'est bien de lire la phrase sur la lourdeur que peut porter celui qui décide d'écrire; ça fait quelques semaines que j'essaie d'articuler cette même idée, mais je n'arrive pas à exprimer à quel point ça occupe toutes mes pensées, tous mes moments. Même quand je n'écris pas un traître mot pendant des semaines.
Ce ne sont que de mots (mous), rien d'autre, mais ça occupe de l'espace (quand même)...dans la tête des auteurs. Excusez pour la longueur de mon commentaire, mais ça n'en était pas un, en tout cas pas au moment où l'anonyme que j'étais l'a écrit.
« Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. »
Marguerite Duras
N'oubliez pas, c'est le 15 juillet aujourd'hui, le jour d'après la fête des Français, mais c'est aussi la date anniversaire de notre seconde rencontre " épistolaire ", et celle (à quelques jours près ) de notre vraie première rencontre. Le temps file, il finit par passer « son » temps.
Il n'y a rien à excuser, ce n'était pas un reproche que je faisais.
Salutations.
Non, pas pour l'instant. Sinon ceci: quand je traverse le parc, matin et soir, je m'efforce de ne pas piétiner les champignons.
Bonne soirée.
Les magiques j'espère ;-)...
Magiques, ordinaires, laids, beaux, bruns, rouges, allongés, courts, sans discrimination. D'autant plus que souvent celui aperçu la veille au matin est complètement écrapouti. Alors je les regarde bien, et leur offre mon genre de respect, et suis ravi de revoir ceux qui durent depuis deux, trois, quatre jours, des fois une semaine.
Nous en avons justement remarqué un sous une de nos épinettes dans la cour, un beau gros orangé, nous l'avons admiré, pareil comme on le fait pour nos fleurs, mais malheureusememt je ne connais pas ce monde-là, ou si peu; leur monde, le leurre...des moisissures.
Vous ne souriez plus beaucoup Mr. Aimon, vous devriez, ça rassurerais les vieilles fées obscures comme moi. ;-) Bonne fin de soirée à vous aussi...
Mais pourquoi est-ce que l'absence de sourire vous inquiète?
Les sourires, j'ai tendance à croire, c'est surestimé.
Il n'y a rien en ce moment qui me porte à sourire, pas plus qu'à faire la baboune. Vous ne devriez donc pas vous en faire.
Aucune espèce d'inquiétude, seulement de "l'emphatitude ";
Brad Medhlau m'inquiète beaucoup plus... ;-)
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