26 juillet 2008

Au Parc

Une tonne d'enfants
gâtés-énervés-adorables,
supervisés (plutôt qu'accompagnés)
par des adultes
ruisselants de l'indécence
bien intentionnée
des confidences matures
et potines,
l'apothéose de la sériosité,
artério-sclérose des synapses.

Du moins, ça m'apparaît
ainsi, moi le Perdu
que rien ne concerne
et qui n'a que ses Sacrifices,
strates par-dessus strates
d'abnégations égoïstes
et anxieuses.

La certitude ne me fait pas bien.

3 commentaires:

The Swamp's Song a dit...

D'aussi loin que tu peux me paraître, encorps plus près que l'ombre sur tes paupières. Le temps lourd d'eau sur mes rivières, tes mots pesant sur l'or de mes rêves...

Le vent de l'est vers celui de l'ouest, so far so good...
L.
(minuit dans 13)

Aimon a dit...

Encore merci
de vous attarder
encore
sur mes mots
attardés.

Amitiés, salutations.

Anonyme a dit...

Le " retardé ment "... Le retard de mots. Il n'y a que le temps. Il n'y a que de l'eau...dans les rêves pesants.
Bon retour, Amigo.
Louise