Offrir à quelqu'un la distillation partielle de ma pensée, fournir des efforts alors que je pourrais tout simplement articuler n'importe quoi n'importe comment, et puis --- éventuellement --- constater que mes efforts ne sont pas appréciés, ou qu'on ne les voit pas.
Oser la contribution, sachant d'avance que l'accueil sera froid et méfiant, mais le faisant quand même, pour dire non à la résignation, et puis --- après --- le regretter.
Accepter de parler de moi, faire des efforts pour dépasser mes névroses personnelles, m'exposant ainsi à l'imprévu (le bon et/ou le mauvais), et aller même jusqu'à partager mes textes (quand on manifeste de l'intérêt), et puis constater que ce partage vient mettre un terme aux potentiels développements d'un lien entre moi et cette personne. S'efforcer de ne pas interpréter cette finalité.
Raconter ou me confier à quelqu'un, par amitié, m'imaginant que mes petites péripéties personnelles peuvent intéresser ou amuser, m'imaginant qu'elles seront reçues dans un esprit d'ouverture et de respect, et puis me faire répondre par une vague dénonciation, me voir être amalgamé à un groupe comme si l'amitié et son unicité n'existaient pas, comme si tout ce qui a précédé ne valait rien.
Lutter contre la lassitude qui m'entraîne vers le Retrait et le Silence, me dérouiller la mâchoire et puis constater avec satisfaction que les mots viennent, malgré tout, et me surprennent moi-même, pour ensuite me faire administrer le traitement de la Morale, du jugement de valeurs, condescendante généralisation qui nie l'individualité et abandonne la chaleur humaine au profit d'une Prétentieuse Proclamation bonne à inscrire sur des tablettes de glaise.
Être traité comme n'importe qui (et pourquoi pas?), avec la méfiance et les soupçons que ça implique, car je suis peut-être un autre de ces wannabes opportunistes à langue de vipère.
Je m'efforce de perpétuer ma réflexion, de fuir l'inertie de la résignation, ne voulant pas m'embourber dans des conclusions rigides, durables et encombrantes, mais c'est de plus en plus difficile pour moi de répondre à la question: "À quoi bon?"
Oser la contribution, sachant d'avance que l'accueil sera froid et méfiant, mais le faisant quand même, pour dire non à la résignation, et puis --- après --- le regretter.
Accepter de parler de moi, faire des efforts pour dépasser mes névroses personnelles, m'exposant ainsi à l'imprévu (le bon et/ou le mauvais), et aller même jusqu'à partager mes textes (quand on manifeste de l'intérêt), et puis constater que ce partage vient mettre un terme aux potentiels développements d'un lien entre moi et cette personne. S'efforcer de ne pas interpréter cette finalité.
Raconter ou me confier à quelqu'un, par amitié, m'imaginant que mes petites péripéties personnelles peuvent intéresser ou amuser, m'imaginant qu'elles seront reçues dans un esprit d'ouverture et de respect, et puis me faire répondre par une vague dénonciation, me voir être amalgamé à un groupe comme si l'amitié et son unicité n'existaient pas, comme si tout ce qui a précédé ne valait rien.
Lutter contre la lassitude qui m'entraîne vers le Retrait et le Silence, me dérouiller la mâchoire et puis constater avec satisfaction que les mots viennent, malgré tout, et me surprennent moi-même, pour ensuite me faire administrer le traitement de la Morale, du jugement de valeurs, condescendante généralisation qui nie l'individualité et abandonne la chaleur humaine au profit d'une Prétentieuse Proclamation bonne à inscrire sur des tablettes de glaise.
Être traité comme n'importe qui (et pourquoi pas?), avec la méfiance et les soupçons que ça implique, car je suis peut-être un autre de ces wannabes opportunistes à langue de vipère.
Je m'efforce de perpétuer ma réflexion, de fuir l'inertie de la résignation, ne voulant pas m'embourber dans des conclusions rigides, durables et encombrantes, mais c'est de plus en plus difficile pour moi de répondre à la question: "À quoi bon?"