Je sens pondre
la pointe de ma révolte;
mon seul obstacle:
l'incohérence de ma colère.
Encore
et toujours
je reçois ma fatigue
comme un affront personnel,
mais suis tout de même suis assez naïf
pour croire qu'un jour je serai reposé.
La moindre petite éclisse
--- si elle s'enfonce dans une chimère
gonflée avec le moindrement d'amplitude ---
peut causer des dégâts irréparables.
PAFFffff!
Par terre
les restes caoutchouteux
d'un ballon crevé,
ses parois internes dégoulinantes
d'une condensation salivaire.
Quand on s'est rendu aussi loin que moi
dans la complexe élaboration de Rêves,
on ne devrait plus être assez pitoyable
pour continuer à espérer
quoi que ce soit de la Réalité.
posté par Simon à 11:34 PM
9 commentaires
Un utilisateur anonyme a dit…
Je viens de voir un film sur Peter Pan et je pensais à toi. T'as un imaginaire qui va très loin et j'aimerais qu'on en parle un de ces jours.
à+
Pat B
16 août, 2005 02:38
Simon a dit…
Avec plaisir.
16 août, 2005 05:57
Doc a dit...
...sinon de nous permettre de nous laisser rêver tranquille encore un peu.
18 août, 2005 06:40
Simon a dit…
Bonjour, Doc.Oui, ça serait une bonne fin. Je dirais même que c'est presque un sous-entendu silencieux.
18 août, 2005 11:35
Un utilisateur anonyme a dit…
non-non, t'as raison, faut la laisser flotter cette fin, qu'on entend sans qu'elle soit dite. je pensais à voix haute, c'est tout.
18 août, 2005 12:35
doc a dit...
oups! oublié de signer mon message précédent...
18 août, 2005 12:35
Mo a dit...
La deuxième strophe me plaît beaucoup.
18 août, 2005 12:38
Simon a dit…
Merci, Monik.Et Doc, je savais que c'était toi. (Sourire)
18 août, 2005 20:11
Un utilisateur anonyme a dit…
Bien reçu et apprécié ton dernier courriel, Simon. Je te réponds sous peu; il y a matière à réflexion.Bonne journée.Pat B
19 août, 2005 07:47
14 août 2005
12 août 2005
Esquisse Estivale #2 [dans un autobus le 8 août]
Un mois plus tard, me revoilà fermement chaussé de mes souliers de travailleur. Les circonstances font qu'une fois de plus j'ai le temps, la poussée psychique, de Décrire ce que je Vois. Je choisis une fois de plus de le faire sous l'optique de l'Été.
Dans le fleuve, les algues abondent, profitant de la chaleur pour étendre leur Domination sur les basses profondeurs de ce grand cours d'eau. Sur terre, le Maïs est roi, il explose en épis, et ces épis --- qu'ils soient destinés aux Bêtes Bovines ou aux Bêtes Humaines --- ne pourraient pas avoir meilleur goût. (J'en mange sans me lasser, y trouvant l'essence même de la saison, mais étant simultanément amené à penser à l'automne, où les épis deviendront décoratifs.)
L'Été, au mois d'août, ça commence à ressembler à ce que ça serait si c'était notre unique saison.
Les Innocents --- Bénis par leur Handicap --- y voient l'Éternel et Inchangeable moment présent, le feront encore demain, et dans un mois, encore et encore, jusqu'à ce qu'ils perdent l'innocence et ne pensent plus qu'au Futur. Si j'étais définitivement libéré de cette nécessité de Travailler, je pourrais retrouver une partie de cette innocence, être capable de voir un Tout dans le Ratio, regarder la colline pour ce qu'elle est et non pour ce qu'il y a derrière.
Les soirées estivales me le soufflent à l'oreille… me le laissent deviner… me laissent croire à ce qui pourrait être, alors que jadis mon cerveau étouffait dans toutes ces choses qui pourraient être.
Le jaune du soleil qui se couche: une constante qui dans l'histoire personnelle de n'importe quel individu se rattache presque exclusivement qu'à des bons souvenirs. (Même si je repense à ce Jour Funeste où je me suis écroulé, en 1994, il y avait eu avant la Chute un merveilleux moment sur le Pain de Sucre du Mont St-Hilaire, mangeant des noix d'acajou et regardant le soleil --- et ma jeunesse --- se coucher.)
Pour plusieurs, c'est l'heure de la relaxation dans le jardin et les plates bandes, extirpant les mauvaises herbes, arrosant les diverses plantes, et zieutant la progression des légumes dans le potager. C'est l'heure des parties de baseball pour ces adultes costumés qui se prennent bien au sérieux. (Je pense qu'il n'y aurait eu que Jack pour me faire aimer ce jeu.) D'autres tondent leur pelouse, ayant préféré remettre cette corvée au lundi soir plutôt que d'y sacrifier une portion de leur fin de semaine. (Et je peux concevoir un certain plaisir à le faire tranquillement, paisiblement, réchauffé par cette belle lumière jaune de fin de soirée.)
D'autres pauvres connards comme moi viennent juste de sortir du travail, ont manqué le trois quart du seul 8 août 2005 qu'ils vivront, et n'en retiendront béatement que ce BEAU / SOLEIL / JAUNE.
Rêver de monter dans un arbre et --- seul --- d'y rêver; de manger une crème glacée dans un lieu qui n'est pas le nôtre (au coin de la rue ou chez un ami); de jouer une partie de badminton avec ma sœur, jouissant de ma sobriété au lieu de chercher à m'en débarrasser; jouer au parc (enfance) ou y fumer un joint (adolescence) ou y jouer avec mes enfants (âge adulte); faire un feu, et m'abandonner aux braises primordiales; déclencher mon imaginaire dans cette lumière, soit en lisant, soit en me tapant une partie de jeu de rôles ou vidéo, soit en allant finir la soirée au ciné-parc (ce que je n'ai pas fait depuis presque deux décennies). Rêver, rêver, il n'y a que ça, je ne veux que ça, seul ou avec des Êtres Aimés.
Le personnel prend le dessus sur l'observation. La rêverie, l'introspection mélancolique, c'est ça, aussi, le mois d'août.
Des centaines de maison qui défilent devant mes yeux, et je ne vois presque personne profiter de leur terrain. Sont-ils tous connectés à l'intraveineuse de leurs écrans? Je ne vois que des Jardineux, mais eux aussi manquent la Descente de l'Astre. Ils s'affairent, sérieux, sérieux toujours, trop sérieux. Quelques losers qui gossent après leur bateau. Un camp de vacances, une trentaine de fillettes qui s'amusent. Ça me remonte le moral de savoir que certains en profitent. On les oblige à en profiter! Des animateurs sont là pour surveiller, et s'assurer qu'elles ne pourront pas s'ennuyer deux secondes, même si elles en ont envie.
Le Doré est de plus en plus intense, le Soleil voyant ses carats prendre de la valeur à chaque instant qui passe.
Où sont les camions de crème glacée?
Dans le fleuve, les algues abondent, profitant de la chaleur pour étendre leur Domination sur les basses profondeurs de ce grand cours d'eau. Sur terre, le Maïs est roi, il explose en épis, et ces épis --- qu'ils soient destinés aux Bêtes Bovines ou aux Bêtes Humaines --- ne pourraient pas avoir meilleur goût. (J'en mange sans me lasser, y trouvant l'essence même de la saison, mais étant simultanément amené à penser à l'automne, où les épis deviendront décoratifs.)
L'Été, au mois d'août, ça commence à ressembler à ce que ça serait si c'était notre unique saison.
Les Innocents --- Bénis par leur Handicap --- y voient l'Éternel et Inchangeable moment présent, le feront encore demain, et dans un mois, encore et encore, jusqu'à ce qu'ils perdent l'innocence et ne pensent plus qu'au Futur. Si j'étais définitivement libéré de cette nécessité de Travailler, je pourrais retrouver une partie de cette innocence, être capable de voir un Tout dans le Ratio, regarder la colline pour ce qu'elle est et non pour ce qu'il y a derrière.
Les soirées estivales me le soufflent à l'oreille… me le laissent deviner… me laissent croire à ce qui pourrait être, alors que jadis mon cerveau étouffait dans toutes ces choses qui pourraient être.
Le jaune du soleil qui se couche: une constante qui dans l'histoire personnelle de n'importe quel individu se rattache presque exclusivement qu'à des bons souvenirs. (Même si je repense à ce Jour Funeste où je me suis écroulé, en 1994, il y avait eu avant la Chute un merveilleux moment sur le Pain de Sucre du Mont St-Hilaire, mangeant des noix d'acajou et regardant le soleil --- et ma jeunesse --- se coucher.)
Pour plusieurs, c'est l'heure de la relaxation dans le jardin et les plates bandes, extirpant les mauvaises herbes, arrosant les diverses plantes, et zieutant la progression des légumes dans le potager. C'est l'heure des parties de baseball pour ces adultes costumés qui se prennent bien au sérieux. (Je pense qu'il n'y aurait eu que Jack pour me faire aimer ce jeu.) D'autres tondent leur pelouse, ayant préféré remettre cette corvée au lundi soir plutôt que d'y sacrifier une portion de leur fin de semaine. (Et je peux concevoir un certain plaisir à le faire tranquillement, paisiblement, réchauffé par cette belle lumière jaune de fin de soirée.)
D'autres pauvres connards comme moi viennent juste de sortir du travail, ont manqué le trois quart du seul 8 août 2005 qu'ils vivront, et n'en retiendront béatement que ce BEAU / SOLEIL / JAUNE.
Rêver de monter dans un arbre et --- seul --- d'y rêver; de manger une crème glacée dans un lieu qui n'est pas le nôtre (au coin de la rue ou chez un ami); de jouer une partie de badminton avec ma sœur, jouissant de ma sobriété au lieu de chercher à m'en débarrasser; jouer au parc (enfance) ou y fumer un joint (adolescence) ou y jouer avec mes enfants (âge adulte); faire un feu, et m'abandonner aux braises primordiales; déclencher mon imaginaire dans cette lumière, soit en lisant, soit en me tapant une partie de jeu de rôles ou vidéo, soit en allant finir la soirée au ciné-parc (ce que je n'ai pas fait depuis presque deux décennies). Rêver, rêver, il n'y a que ça, je ne veux que ça, seul ou avec des Êtres Aimés.
Le personnel prend le dessus sur l'observation. La rêverie, l'introspection mélancolique, c'est ça, aussi, le mois d'août.
Des centaines de maison qui défilent devant mes yeux, et je ne vois presque personne profiter de leur terrain. Sont-ils tous connectés à l'intraveineuse de leurs écrans? Je ne vois que des Jardineux, mais eux aussi manquent la Descente de l'Astre. Ils s'affairent, sérieux, sérieux toujours, trop sérieux. Quelques losers qui gossent après leur bateau. Un camp de vacances, une trentaine de fillettes qui s'amusent. Ça me remonte le moral de savoir que certains en profitent. On les oblige à en profiter! Des animateurs sont là pour surveiller, et s'assurer qu'elles ne pourront pas s'ennuyer deux secondes, même si elles en ont envie.
Le Doré est de plus en plus intense, le Soleil voyant ses carats prendre de la valeur à chaque instant qui passe.
Où sont les camions de crème glacée?
4 août 2005
Cri (Soupir) d'un Cœur Désordonné
Ils ont perdus l'équation du plaisir au profit de la multiplication des besoins. Ils ne voient pas que la descente est déjà amorcée. Ils s'imaginent que ça va durer encore longtemps, que les Futurs d'Antan sont garants des Futurs à venir. Et Ils pensent que --- parce qu'Ils veulent notre bien --- nous sommes automatiquement avec Eux, d'accord avec ce qu'Ils font, partageant les mêmes objectifs. Nous leur obéissons, non par docilité mais parce que nous n'en avons pas vraiment le choix. Nous jouons le jeu, parce que nous n'avons pas encore trouvé le moyen de tricher, parce que "Serpent & Échelles" ça ne pardonne pas. Ils s’imaginent que parce qu’on se prostitue on aime nécessairement se faire fourrer. Ils ont élaboré un stratagème complexe selon lequel en assommant le Fauve de la Jeunesse à coups de Distraction, on retarde la révolte assez longtemps pour que se pointe la Vieillesse, la Fatigue, et --- avec --- l'abandon de la colère. Ainsi de suite, génération après génération.
Ils ne comprennent pas que la nuit des singes verts se cachent dans nos murs; Ils ne savent pas que nous constituons les morceaux éparts d'une rébellion par la création (nécessairement pacifique mais triplement en colère). Ils ne soupçonnent pas l'existence d'Ellivret Sam, de Kubla Kan, de la Butte Suivante, de Golgonooza, de Galloway, de la Syldavie, des Zombies à l'Aneth, de Gormenghast, de l'Amérik, du Continent des Deux Lunes, des Plateaux de Ling, des Glaces de Hoth, des Plaines de Mordor, de la Procession des Cœurs Noirs, des ruines de Pax Tharkas, d'Interzone, du Théâtre des Vampires, des égouts de Derry, des champs de maïs d'Ariennette, d'Imajica, du Docteur Triton, de la Maison Usher, de Doctor Sax, de Sir Uphus, du Golem du quartier de Limehouse, de Coraline et de sa fausse mère, de Max Cockrell, des Orphelins Baudelaire, de Lukar Chambaux, du Manoir de Champignac, des Chiens de Pluie du Grand Tom, de Rip Van Winkle, de Fiam-Fiam Boum-Boum, de Yoshimi et de ses Robots Roses, des Tlöniens d’Atrabilaire, de l'International Fichuationniste, de Goldaline et du Garçon à Deux Têtes, de Melmoth… de milliers de bunkers imaginaires qui forment la Tapisserie des Aspirants Insatisfaits.C'est du moins ce que je me dis quand l'envie d'aller avaler la rivière devient trop forte.
posté par Simon à 8:41 PM
12 commentaires
La Fée Blackstick a dit...
Manifestement l'un de tes meilleurs textes, ellivret sam..Nous n'avions plus qu'à rétablir les anciens dialogues, pour qu'on apprenne que La Tapisserie des Aspirants Insatisfaits existe depuis si longtemps en fait, qu'Ils croient encore qu'Elle ne se multipliera et ne frappera que dans leur flasque imaginaire...Des cellules, indépendantes des leurs, se forment et cogitent dans le silence souverain et elles se feront entendre d'une manière ou d'une autre; l'Autre étant toujours l'écho de l'Un...
04 août, 2005 21:02
Simon a dit…
Merci à Sébastien Chabot, dont le texte "verser des larmes à 5% d'intérêts" a inspiré cette note.
04 août, 2005 21:38
alexie a dit…
Ah ! Ça fait du bien ça.Ça vole très haut.
05 août, 2005 17:36
Un utilisateur anonyme a dit…
Un sapristi de bon texte! Tu connais tes mythes hum?Pat B
05 août, 2005 22:18
Doc a dit...
Woah! tonique, vivifiant, une vraie décharge électrique.quelle belle énergie, tu nous transmets par ce texte!
06 août, 2005 13:25
Simon a dit…
Fée, Alexie, Patrick, Doc, vous ne pouvez pas savoir comme vous m'encouragez. Merci!
06 août, 2005 20:09
Darnziak a dit…
Puisque tu venais me saluer, je passe ici aussi... oui je suis d'accord avec tout le monde, c'est un très bon texte, ça propulse.La bloguosphère évolue, il apparaît de plus en plus de voix intéressantes, quand on prend la peine d'écouter, c'est bien de voir ça.
08 août, 2005 14:23
Evlyn M a dit…
Ce n'est pas en lien avec le texte, mais le Domovoï c'est bien le petit lutin poilu russe qui prend soin des maisons?
09 août, 2005 01:41
Simon a dit…
Darnziak: Merci, j'apprécie.Evlyn: Oui, c'est en plein ça. Je suis surpris que tu connaisses, c'est assez obscur comme figure mythique.
09 août, 2005 05:48
Evlyn M a dit…
J'ai mon bac en anthropologie ;-)
09 août, 2005 18:36
sebastien chabot a dit...
WOW! Ton texte est d'une belle colère, intelligente, forte, poétique, portée par une bave d'insoumission tenace! C'est toi, maintenant, qui m'inspire.
25 septembre, 2005 15:25
Simon a dit…
Merci Sébastien, pour ces précieux compliments.
26 septembre, 2005 20:20
Ils ne comprennent pas que la nuit des singes verts se cachent dans nos murs; Ils ne savent pas que nous constituons les morceaux éparts d'une rébellion par la création (nécessairement pacifique mais triplement en colère). Ils ne soupçonnent pas l'existence d'Ellivret Sam, de Kubla Kan, de la Butte Suivante, de Golgonooza, de Galloway, de la Syldavie, des Zombies à l'Aneth, de Gormenghast, de l'Amérik, du Continent des Deux Lunes, des Plateaux de Ling, des Glaces de Hoth, des Plaines de Mordor, de la Procession des Cœurs Noirs, des ruines de Pax Tharkas, d'Interzone, du Théâtre des Vampires, des égouts de Derry, des champs de maïs d'Ariennette, d'Imajica, du Docteur Triton, de la Maison Usher, de Doctor Sax, de Sir Uphus, du Golem du quartier de Limehouse, de Coraline et de sa fausse mère, de Max Cockrell, des Orphelins Baudelaire, de Lukar Chambaux, du Manoir de Champignac, des Chiens de Pluie du Grand Tom, de Rip Van Winkle, de Fiam-Fiam Boum-Boum, de Yoshimi et de ses Robots Roses, des Tlöniens d’Atrabilaire, de l'International Fichuationniste, de Goldaline et du Garçon à Deux Têtes, de Melmoth… de milliers de bunkers imaginaires qui forment la Tapisserie des Aspirants Insatisfaits.C'est du moins ce que je me dis quand l'envie d'aller avaler la rivière devient trop forte.
posté par Simon à 8:41 PM
12 commentaires
La Fée Blackstick a dit...
Manifestement l'un de tes meilleurs textes, ellivret sam..Nous n'avions plus qu'à rétablir les anciens dialogues, pour qu'on apprenne que La Tapisserie des Aspirants Insatisfaits existe depuis si longtemps en fait, qu'Ils croient encore qu'Elle ne se multipliera et ne frappera que dans leur flasque imaginaire...Des cellules, indépendantes des leurs, se forment et cogitent dans le silence souverain et elles se feront entendre d'une manière ou d'une autre; l'Autre étant toujours l'écho de l'Un...
04 août, 2005 21:02
Simon a dit…
Merci à Sébastien Chabot, dont le texte "verser des larmes à 5% d'intérêts" a inspiré cette note.
04 août, 2005 21:38
alexie a dit…
Ah ! Ça fait du bien ça.Ça vole très haut.
05 août, 2005 17:36
Un utilisateur anonyme a dit…
Un sapristi de bon texte! Tu connais tes mythes hum?Pat B
05 août, 2005 22:18
Doc a dit...
Woah! tonique, vivifiant, une vraie décharge électrique.quelle belle énergie, tu nous transmets par ce texte!
06 août, 2005 13:25
Simon a dit…
Fée, Alexie, Patrick, Doc, vous ne pouvez pas savoir comme vous m'encouragez. Merci!
06 août, 2005 20:09
Darnziak a dit…
Puisque tu venais me saluer, je passe ici aussi... oui je suis d'accord avec tout le monde, c'est un très bon texte, ça propulse.La bloguosphère évolue, il apparaît de plus en plus de voix intéressantes, quand on prend la peine d'écouter, c'est bien de voir ça.
08 août, 2005 14:23
Evlyn M a dit…
Ce n'est pas en lien avec le texte, mais le Domovoï c'est bien le petit lutin poilu russe qui prend soin des maisons?
09 août, 2005 01:41
Simon a dit…
Darnziak: Merci, j'apprécie.Evlyn: Oui, c'est en plein ça. Je suis surpris que tu connaisses, c'est assez obscur comme figure mythique.
09 août, 2005 05:48
Evlyn M a dit…
J'ai mon bac en anthropologie ;-)
09 août, 2005 18:36
sebastien chabot a dit...
WOW! Ton texte est d'une belle colère, intelligente, forte, poétique, portée par une bave d'insoumission tenace! C'est toi, maintenant, qui m'inspire.
25 septembre, 2005 15:25
Simon a dit…
Merci Sébastien, pour ces précieux compliments.
26 septembre, 2005 20:20
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