7 décembre 2004

Silences

Moins de mises à jour depuis quelques temps. Pendant mes heures de travail j'ai moins de moments d'évasion, et puis le soir je suis crevé, je me couche tôt (trop tôt).

Mais je suis étrangement contenté. Je ne suis pas habitué. Le froid me convient, mes pensées me nourrissent, mes enfants me comblent, mes lectures me remplissent, et mon existence... m'éblouit, dans tout ce qu'elle a d'horrible, de raté, de triste, de magique et de merveilleux.

Les futilités me sont bien évidentes... je ne perds pas ma salive, mes larmes, mes sourires. Je travaille à mon écriture, ai presque oublié les projets de publication. Je contemple mon roman en cours, ce qui est écrit et ce qui reste à écrire, et l'ampleur de la chose m'effraie. Quand on a peur de sa création, l'opinion des éditeurs est bien méprisable.

Allez donc marcher dans la neige. J'en fais de même.

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