7 décembre 2004

Neige

Je n'arrive pas à l'oublier. Ça tombe, ça gèle, tout disparaît dans le crachat de Décembre. Verglas, petite grêle qui pince les joues. Mes chats demandent la porte et puis voient quel temps il fait et font demi-tour.

Le matin, le soir, je fais à pieds le trajet entre l'arrêt d'autobus et ma maison, une marche d'environ quinze minutes. Vingt minutes ces jours-ci, avec la glace cachée et les bancs de neige. Je m'en réjouis, même quand le matin je suis tout endormi et que j'ai froid. La marche active mon coeur, et me réveille plus que le café. Le silence. Le vent. Les arbres. Parfois la lune, parfois les lueurs lointaines de l'aube fantasmatique. La noirceur, le matin comme le soir. Je ne vois que la noirceur, et j'en tire plaisir. Ça me met en tête la Noirceur de ce temps de l'année, et ça m'aide à comprendre la symbolique païenne (et donc sempiternelle) de cette période.

Ça tombe encore. J'espère que vous en profitez autant que moi, mes amis.

Je pense à vous, où que vous êtes. Marie, Martine, Hugues, Yan, Stéphane, Julien, Philippe, ma belle Julie, Cindy, Michel mon père, Mireille ma mère, Geneviève ma soeur. Sylvain. Christian. Je vous trimbale tous et toutes, et je n'ai pour vous que respect et amour. J'aimerais vous le dire en personne, mais pour l'instant je n'ai que cet espace à ma disposition.

'Soir.

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