1 septembre 1994

Une maison ancienne,
remplie de sons qui te prennent sous la langue,

Une lumière qui vient de ta droite,
sortant par des fenêtres de bois irrégulières.

Des pensées de groupes,
dans des lieus de seuls.

Des visions de ridicules,
venant d'un peu partout.

Oh oui, l'hiver est déjà là.

Non, c'est trop de ré-intorité.
Je dois sortir.

*  *  *

C'est ici que l'on se sent recroquevillé,
de constater toutes ces renaissances.

Tout a l'air ensoleillé, malgré ces nuages
et ce bruit d'eau.

Hé, insecte, dis moi donc que ce n'est pas toi qui fait ce son…

Ce fantôme de gamin qui me regarde de sa balançoire…
qu'est-ce qu'il me veut ?

Ça aussi c'était trop.
Je suis revenu en-dedans.

Et je suis revenu à mes pensées de groupe.
Plus ça va, et plus les choses me deviennent graves.
C'est ça la différence ne pas mettre la même importance qu'avant aux mêmes choses.

De trop s'habituer à ces choses de la maison.

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