Je continue de penser que le
Cerveau se manigance les opinions dont Il a besoin pour justifier, expliquer et
signifier la Personne à qui Il appartient.
Ainsi, l'Écrivain manqué que je suis, ayant abandonné l'écriture, en est arrivé graduellement à ne plus trop voir l'importance de la Littérature, et même de l'Art en général, tout en continuant, par habitude, d'en être intéressé, attiré.
Avec le temps, cette attitude inconsciente se métamorphose en quelque chose de plus précis; quelque chose comme une philosophie selon laquelle, bien qu'objectivement inqualifiable et donc sans réelle valeur quantifiable, l'Art dans son ensemble est tout de même important car il nous permet de se détourner du Vide (qui lui, au delà d'une initiation primaire avec ce qu'Il est, n'a absolument rien de bon à nous offrir). L'Illusion étant donc ainsi une bénédiction, dont nous serions bien fous de ne pas nous prévaloir (sans toutefois vouloir ou pouvoir oublier qu'il ne s'agit toujours que d'un baume sur une plaie qui ne guérira jamais).
Et puis, plus tard, cette Constatation ayant été absorbée, sédimentée, voilà que ça se transforme en une Pensée plus profonde encore. Une vaste réflexion où, tout en étant conscient de l'aspect utopique et irréaliste de la chose, on se dit que pour passer à autre chose à l'échelle de l'Humanité, il faudrait tout démolir, incluant ces beaux passe-temps qui me sont si essentielles.
Mais immédiatement je me reprends... je me dis que non, ça ne peut pas être vrai...
Et je jongle avec ça, sans appuis ou support externe. Jusqu'à ce que je lise Island de Huxley, et que j'y trouve une élaboration précise de cette même idée.
Voyons vers quoi me mènera ensuite mon Cerveau...
Ainsi, l'Écrivain manqué que je suis, ayant abandonné l'écriture, en est arrivé graduellement à ne plus trop voir l'importance de la Littérature, et même de l'Art en général, tout en continuant, par habitude, d'en être intéressé, attiré.
Avec le temps, cette attitude inconsciente se métamorphose en quelque chose de plus précis; quelque chose comme une philosophie selon laquelle, bien qu'objectivement inqualifiable et donc sans réelle valeur quantifiable, l'Art dans son ensemble est tout de même important car il nous permet de se détourner du Vide (qui lui, au delà d'une initiation primaire avec ce qu'Il est, n'a absolument rien de bon à nous offrir). L'Illusion étant donc ainsi une bénédiction, dont nous serions bien fous de ne pas nous prévaloir (sans toutefois vouloir ou pouvoir oublier qu'il ne s'agit toujours que d'un baume sur une plaie qui ne guérira jamais).
Et puis, plus tard, cette Constatation ayant été absorbée, sédimentée, voilà que ça se transforme en une Pensée plus profonde encore. Une vaste réflexion où, tout en étant conscient de l'aspect utopique et irréaliste de la chose, on se dit que pour passer à autre chose à l'échelle de l'Humanité, il faudrait tout démolir, incluant ces beaux passe-temps qui me sont si essentielles.
Mais immédiatement je me reprends... je me dis que non, ça ne peut pas être vrai...
Et je jongle avec ça, sans appuis ou support externe. Jusqu'à ce que je lise Island de Huxley, et que j'y trouve une élaboration précise de cette même idée.
Voyons vers quoi me mènera ensuite mon Cerveau...
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