30 octobre 2009

London Orbital

... c'est le titre du livre que j'ai commencé hier, écrit par Iain Sinclair, considéré par plusieurs comme un des plus grands écrivains anglais de notre époque. Ça faisait longtemps que je voulais le lire. Alan Moore, Neil Gaiman, Peter Ackroyd, JG Ballard, Michael Moorcock reconnaissent avoir une grande admiration pour lui. C'est un peu lui qui a transmis le concept de psycho-géographie à Moore et Ackroyd.

Ça parle de l'autoroute M25 qui encercle la ville de Londres, et qu'il a décidé de parcourir à pied pour tenter d'en comprendre (ou du moins d'en assimiler) la substance, l'essence. À date j'aime beaucoup.

Un passage, où il parle de ces petites "villes" commerciales qui poussent dans les périphéries, là où on ne se rend qu'en voiture.

"Planet Retail. Satellite Ikea. These off-highway zones [...] set up their own impenetrable micro-geographies; traffic islands, loops, dead ends that mimicked the motorway system. [...] a destination for those who have no good reason to travel. [...] Once you've been there, in the silence, the aftershock of travel, when the skin of the car stops vibrating, you learn the awful secret: there is no there. The question remains: 'How many compulsory purchases do I have to make to get out?'"

9 octobre 2009

Lecture

Texte récent de Noam Chomsky qui m'a fait l'effet d'une intense coulée de lave entre les deux oreilles: http://www.chomsky.info/articles/200909--.htm. C'est un long texte mais il en vaut complètement la "peine".

Deux pensées par rapport au texte:

- l'ironie du fait qu'Orwell ait prédit le pire en réaction au Communisme (ou au Fascisme en général), alors qu'en fait c'est le Capitalisme qui a réalisé ses pires craintes (et plus!!! il ne pouvait pas imaginer que Big Brother pourrait avoir le pouvoir de mettre la planète elle-même en péril...)

- la pertinence des propos de Chomsky et --- très important --- de ce qu'il avance ou rapporte comme solutions potentielles (solutions qui seraient dans le domaine du possible, si ce n'était de la mainséance totalitarienne des grandes corporations, ce qu'il appelle le "sénat virtuel" des nations)