11 février 2009

Réflexions en orbite autour de l’idée de mon oncle mort

Il y a de ces suicides timides qui s’étirent sur des années.

Une hostilité à peine camouflée dans les yeux; je me suis vu dans une surface réflective aujourd’hui, et j’ai entrevu ses traits dans les miens, et c’est cette hostilité qui se dégageait de mon visage qui me faisait lui ressembler.

C’était le plus révolté de la famille, le plus mésadapté, se disant artiste dans l’âme et indifférent à tout. Il était doux et enragé, simultanément. Étrangement, je trouve aujourd’hui que je semble avoir hérité plusieurs choses de lui; prédispositions génétiques ou comportements acquis?

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Deux petites fautes:
je me suis vu (e)
et entrevu (e);
décidément, vous les aimez ces e.

Un suicide lent ? Vivre au vent. Sans pluie ni gant. Exagérement. Outrageusement. Génétiquement. Sans sons ni sang. Sans plomb ni temps.


Le Seuil des Froidures

Aimon a dit...

C'est corrigé. Merci.