Il y a longtemps, je me suis personnifié dans un poème en un personnage appelé Le Rêveur Rêvant. Rien de si glorieux; je n'étais, ne suis, et ne resterai, qu'un simple Perdu.
Perdu depuis si longtemps, mais maintenu en vie dans cette Forêt métaphorique, par de la nourriture, des jeux & jouets de toutes sortes, et l'attention diminuante d'êtres chers. Armé de ce strict minimum, le Perdu que je suis fini par se sentir chez soi dans l'inconfort, fini par cesser de chercher la sortie.
Jamais je n'aurais cru
que c'est en étant gentil
que je gâcherais ma vie.
que c'est en étant gentil
que je gâcherais ma vie.
Tout donner aux uns,
puis tout donner aux autres,
sans que jamais on ne me demande
"Toi, pauvre Perdu,
que veux-tu?"
puis tout donner aux autres,
sans que jamais on ne me demande
"Toi, pauvre Perdu,
que veux-tu?"
À elle seule
la question
aurait de quoi
faire frémir mes yeux.
la question
aurait de quoi
faire frémir mes yeux.
Et parce que je me méfie
de ce qui est trop
facilement intelligible,
on me croit niais,
on me juge muet.
de ce qui est trop
facilement intelligible,
on me croit niais,
on me juge muet.
Et puis parce que je me tais,
on en conclue une indépendance farouche,
et un coeur de pierre.
on en conclue une indépendance farouche,
et un coeur de pierre.
Ne comprenez-vous pas que je suis perdu, et l'ai toujours été? Que l'incertitude est ma seule certitude, et la confusion la seule paix d'esprit dont je dispose? Que j'ai le coeur brisé de constater que je peux survire à mes coeurs brisés? Que je ne vois de l'amour dans les yeux de personne, même pas dans ceux du Perdu qui se tient de l'autre côté du miroir? Que les pires prophéties toutes se réalisent, et que ça empoisonne la vie de tous ceux qui ne font même que les entrevoir? Que je souffre d'être un imposteur parmi les Étrangers, ayant adopté le costume mais non les stratagèmes psychiques de l'ouvrier responsable? Que je ne comprends rien aux Banques, aux Hypothèques, aux Piscines, aux Rapports d'Impôts, aux Assurances et aux traditionnels Devoirs Familiaux... je ne sais que survivre en étant Perdu, perdu toujours, et de plus en plus fatigué. Comme si à tous les jours un vampire venait se saucer les dents.
posté par Simon à 12:28 PM 7 commentaires
Lady Guy a dit…
Sur votre blogue règne le spleen de l'homme "correct", plutôt anachronique à notre époque délurée. C'est assez fascinant. Et une résignation d'une tristesse absolue qui me trouble profondément.Êtes-vous vraiment résigné? Vous le serez si vous attendez des autres le geste salvateur que seul VOUS pouvez poser. Vous n'avez pas gâché votre vie en étant gentil, si vous en retirez tant de peine; on n'est pas gentil lorsque ça nous rend malheureux. On est plutôt prudent ou obéissant. Ce n'est pas être méchant qu'être vous-même. Et ce n'est pas la faute des autres si vous n'avez pas encore choisi d'être. Vous devriez lire le journal de Kafka. Et aussi sa Lettre au père, qu'il n'a jamais osé lui remettre...Je ne vous reproche rien. Mais vous lire me cause souvent bien du chagrin.
15 juin, 2005 01:50
Lady Guy a dit…
Et puis, "A la recherche d'Ellivret Sam", ne serait-ce pas une sorte de "Délivrez Simon"?
15 juin, 2005 02:02
Simon a dit…
Chère Lady, avant tout je dois vous remercier de prendre le temps de brasser ma cage (car c'est ce dont il s'agit, n'est-ce pas?). Et pour que le ton de ce qui suivra soit sans équivoque: je ne suis ni fâché ni blessé, et nullement sur la défensive. Tout simplement pressé et même empressé d'éclaircir mes propos.Mais pour ce faire, je dois moi aussi vous poser des questions. Qu'est-ce qu'un homme "correct", et en quoi est-ce que j'en suis un? Pourquoi est-ce anachronique?Suis-je vraiment résigné? Oui, non, je ne sais pas. Ça dépend des jours. Il ne faut pas l'oublier: ma dernière entrée de blog est le reflet de ce que j'étais le jour où je l'ai écrite, à l'heure où je l'ai écrite. J'ai hésité avant de partager ce texte ici, me doutant bien qu'on le (et me) jugerait d'un pathétique profond. Mais mon soucis d'honnêteté (envers moi-même, avant tout) m'y a poussé. Je me retrouve souvent dans un État de Résignation, oui, mais je ne suis pas complètement résigné.Je n'attends pas de geste salvateur; en tout cas je n'en attends plus, et depuis un bon moment déjà. Ni de la part des autres, ni de la mienne. Je n'y crois pas. Je continu d'essayer, je fais tout ce que je peux pour ne pas me décourager, mais je n'y crois pas.Je vous trouve un peu hâtive de déclarer tout de suite que je n'ai pas vraiment été gentil si j'en suis si malheureux. Hormis ce que j'ai pu en raconter ici, vous ne connaissez pas mon histoire personnelle, ni ce qui se cache derrière ces mots. Mais je comprends ce que vous voulez dire. Prudent, je le suis. Obéissant, pas vraiment, je ne sais pas, ça dépend de ce que vous voulez dire par là. En effet, ce n'est pas la faute des autres, vous avez raison, et je me désole si c'est les accusations qui ressortent le plus de ce texte, ou même de mon blog en général. Si vous saviez... je n'en veux pas à grand monde. J'ai de l'amertume, mais elle est avant tout dirigée envers moi. Ce dernier texte, par exemple, est beaucoup plus un constat qu'une charge.Délivrez Simon? Peut-être. Ça serait plutôt "Réveille toi Simon," une prière que je m'adresse.Désolé pour le trouble, le chagrin.
15 juin, 2005 13:03
Lady Guy a dit…
Simon, vous êtes trop sensible...Je ne trouve pas du tout que votre billet est pathétique et ne vous excusez surtout pas de m'avoir causé du chagrin - ça prouve que ce que vous écrivez me touche! Et je mentionne Kafka car vos thématiques m'y font penser...Je m'adresse au "sujet" du texte, pas à vous personnellement, car, effectivement, je ne vous connais pas. Ce n'est pas à vous que j'écris, mais à ce narrateur-blogueur nommé Simon. Malheureusement, les gens reçoivent souvent les commentaires en plein coeur, en oubliant ce détail: qu'ils sont avant tout des êtres fictifs dans l'écrit.Vous avez bien écrit: "Jamais je n'aurais cru que c'est en étant gentil que j'aurais gâché ma vie..." C'est à cela que je répondais et ce qui se cache derrière ces mots n'a aucune importance dans mon argumentation. Comment pourrais-je le savoir? Doit-on connaître la vraie vie d'un auteur pour discuter ses textes? J'ai trop lu Roland Barthes, probablement..J'ai bien compris que ce n'était pas une charge. C'est ce "constat" que je nomme résignation! C'est terrifiant, la résignation! Ça me fout les boules!!!Quand à l'homme "correct", je le vois comme l'homme qui ne fait que son devoir et honore ses responsabilités, sans jamais se rebiffer, comme Kafka... C'est anachronique en ce sens que de nos jours, tout tourne autour de l'épanouissement individuel et de la liberté personnelle. Vous êtes l'un des rares blogueurs à aborder la vie responsable, avec boulot, enfants, etc.C'est moi qui m'excuse d'avoir paru virulente. C'est le trouble, je vous dis...
15 juin, 2005 13:28
Lumi�res a dit…
Je me risquerai à ajouter un petit mot.Personnellement, la tristesse me parle du courage qui me manque, d'un choix que je n'ose faire et qui me ferait tant de bien, d'un geste que je me refuse à poser... Une série de tout petits gestes salvateurs qui me permettraient de mieux respirer et de vivre encore plus près de moi.Mais je ne sais pas...
15 juin, 2005 20:17
Simon a dit…
Lady Guy, je vais certainement retenir votre suggestion de lire la correspondance de Kafka. Je connais un peu ses écrits (j'ai lu certaines nouvelles dont La Métamorphose, et son roman Amerika), mais trop peu son œuvre globale.Je saisis mieux la nuance que vous faites entre le "sujet" du texte, et ma propre personne. Malheureusement pour moi, pour vous, ou peut-être pas, ce "narrateur-blogueur nommé Simon" n'est pas une entité distincte de ma propre personne. Mon blog n'est pas pour moi un lieu de fiction (pas consciemment du moins); je garde ça pour mes romans. Si, comme vous le dites, je deviens un être fictif dans mes écrits, c'est le résultat normal du processus d'appropriation du lecteur, et non une intention de ma part. Que les commentaires que les gens m'aillent droit au cœur, et bien c'est tant mieux ou tant pis, selon le cas, mais je ne voudrais pas que ça soit autrement. Je vais continuer de m'ouvrir à tous les coups --- bas comme hauts --- parce que la fermeture serait une mort. Hum... je deviens un peu trop cryptique. Non, évidemment, il ne faut pas connaître la vie d'un auteur pour discuter de ses textes, ce n'est pas ce que je voulais dire. Roland Barthes... je devrais lire quoi, de lui? Je n'ai lu que des bribes par ci par là.Le résignation ne me terrifie plus, sauf peut-être lors de ces cristallisations psychiques qui se produisent lors de grands moments de Lucidité (illusion s'il en est une). "J'ai des grands instants de lu-ci-di-di-di-di-di-té..."Je serais donc quelqu'un qui ne fait que mon devoir, et honore mes responsabilités, sans jamais me rebiffer. Ouais, d'accord. Mais ces mots, "devoir", "responsabilités", sont des abymes sémantiques qui peuvent vouloir dire n'importe quoi. Alors je vais vous croire sur parole, mais ne suis pas prêt à me déclarer un des rares à aborder la vie responsable. Je sais que je m'enfarge dans les fleurs du tapis, mais j'ai beaucoup de misère à accepter l'espèce de hiérarchie implicite de ces concepts. Mais dans le fond je n'ai pas à vous dire tout ça, je sais que vous le comprenez.Virulente, non, pas du tout, n'allez pas croire que c'est comment j'ai perçu vos propos. Je prends vos commentaires à cœur, oui, je l'ai déjà dit, mais --- comme vous me l'avez dit --- ça veut tout simplement dire que vos propos me touchent.
16 juin, 2005 11:28
Simon a dit…
Lumières, si je comprends bien la situation que vous décrivez, peut-être ne s'agit-il pas de manque de courage, mais d'une certaine prudence face à une incertitude. Il est difficile de voir clairement quels sont les gestes salvateurs --- petits comme grands --- qui réellement nous aideront à respirer. Donnez-vous du temps, vous y verrez plus clair, et éventuellement le geste viendra de lui-même.C'est du moins ce que je me dis.
16 juin, 2005 11:29
posté par Simon à 12:28 PM 7 commentaires
Lady Guy a dit…
Sur votre blogue règne le spleen de l'homme "correct", plutôt anachronique à notre époque délurée. C'est assez fascinant. Et une résignation d'une tristesse absolue qui me trouble profondément.Êtes-vous vraiment résigné? Vous le serez si vous attendez des autres le geste salvateur que seul VOUS pouvez poser. Vous n'avez pas gâché votre vie en étant gentil, si vous en retirez tant de peine; on n'est pas gentil lorsque ça nous rend malheureux. On est plutôt prudent ou obéissant. Ce n'est pas être méchant qu'être vous-même. Et ce n'est pas la faute des autres si vous n'avez pas encore choisi d'être. Vous devriez lire le journal de Kafka. Et aussi sa Lettre au père, qu'il n'a jamais osé lui remettre...Je ne vous reproche rien. Mais vous lire me cause souvent bien du chagrin.
15 juin, 2005 01:50
Lady Guy a dit…
Et puis, "A la recherche d'Ellivret Sam", ne serait-ce pas une sorte de "Délivrez Simon"?
15 juin, 2005 02:02
Simon a dit…
Chère Lady, avant tout je dois vous remercier de prendre le temps de brasser ma cage (car c'est ce dont il s'agit, n'est-ce pas?). Et pour que le ton de ce qui suivra soit sans équivoque: je ne suis ni fâché ni blessé, et nullement sur la défensive. Tout simplement pressé et même empressé d'éclaircir mes propos.Mais pour ce faire, je dois moi aussi vous poser des questions. Qu'est-ce qu'un homme "correct", et en quoi est-ce que j'en suis un? Pourquoi est-ce anachronique?Suis-je vraiment résigné? Oui, non, je ne sais pas. Ça dépend des jours. Il ne faut pas l'oublier: ma dernière entrée de blog est le reflet de ce que j'étais le jour où je l'ai écrite, à l'heure où je l'ai écrite. J'ai hésité avant de partager ce texte ici, me doutant bien qu'on le (et me) jugerait d'un pathétique profond. Mais mon soucis d'honnêteté (envers moi-même, avant tout) m'y a poussé. Je me retrouve souvent dans un État de Résignation, oui, mais je ne suis pas complètement résigné.Je n'attends pas de geste salvateur; en tout cas je n'en attends plus, et depuis un bon moment déjà. Ni de la part des autres, ni de la mienne. Je n'y crois pas. Je continu d'essayer, je fais tout ce que je peux pour ne pas me décourager, mais je n'y crois pas.Je vous trouve un peu hâtive de déclarer tout de suite que je n'ai pas vraiment été gentil si j'en suis si malheureux. Hormis ce que j'ai pu en raconter ici, vous ne connaissez pas mon histoire personnelle, ni ce qui se cache derrière ces mots. Mais je comprends ce que vous voulez dire. Prudent, je le suis. Obéissant, pas vraiment, je ne sais pas, ça dépend de ce que vous voulez dire par là. En effet, ce n'est pas la faute des autres, vous avez raison, et je me désole si c'est les accusations qui ressortent le plus de ce texte, ou même de mon blog en général. Si vous saviez... je n'en veux pas à grand monde. J'ai de l'amertume, mais elle est avant tout dirigée envers moi. Ce dernier texte, par exemple, est beaucoup plus un constat qu'une charge.Délivrez Simon? Peut-être. Ça serait plutôt "Réveille toi Simon," une prière que je m'adresse.Désolé pour le trouble, le chagrin.
15 juin, 2005 13:03
Lady Guy a dit…
Simon, vous êtes trop sensible...Je ne trouve pas du tout que votre billet est pathétique et ne vous excusez surtout pas de m'avoir causé du chagrin - ça prouve que ce que vous écrivez me touche! Et je mentionne Kafka car vos thématiques m'y font penser...Je m'adresse au "sujet" du texte, pas à vous personnellement, car, effectivement, je ne vous connais pas. Ce n'est pas à vous que j'écris, mais à ce narrateur-blogueur nommé Simon. Malheureusement, les gens reçoivent souvent les commentaires en plein coeur, en oubliant ce détail: qu'ils sont avant tout des êtres fictifs dans l'écrit.Vous avez bien écrit: "Jamais je n'aurais cru que c'est en étant gentil que j'aurais gâché ma vie..." C'est à cela que je répondais et ce qui se cache derrière ces mots n'a aucune importance dans mon argumentation. Comment pourrais-je le savoir? Doit-on connaître la vraie vie d'un auteur pour discuter ses textes? J'ai trop lu Roland Barthes, probablement..J'ai bien compris que ce n'était pas une charge. C'est ce "constat" que je nomme résignation! C'est terrifiant, la résignation! Ça me fout les boules!!!Quand à l'homme "correct", je le vois comme l'homme qui ne fait que son devoir et honore ses responsabilités, sans jamais se rebiffer, comme Kafka... C'est anachronique en ce sens que de nos jours, tout tourne autour de l'épanouissement individuel et de la liberté personnelle. Vous êtes l'un des rares blogueurs à aborder la vie responsable, avec boulot, enfants, etc.C'est moi qui m'excuse d'avoir paru virulente. C'est le trouble, je vous dis...
15 juin, 2005 13:28
Lumi�res a dit…
Je me risquerai à ajouter un petit mot.Personnellement, la tristesse me parle du courage qui me manque, d'un choix que je n'ose faire et qui me ferait tant de bien, d'un geste que je me refuse à poser... Une série de tout petits gestes salvateurs qui me permettraient de mieux respirer et de vivre encore plus près de moi.Mais je ne sais pas...
15 juin, 2005 20:17
Simon a dit…
Lady Guy, je vais certainement retenir votre suggestion de lire la correspondance de Kafka. Je connais un peu ses écrits (j'ai lu certaines nouvelles dont La Métamorphose, et son roman Amerika), mais trop peu son œuvre globale.Je saisis mieux la nuance que vous faites entre le "sujet" du texte, et ma propre personne. Malheureusement pour moi, pour vous, ou peut-être pas, ce "narrateur-blogueur nommé Simon" n'est pas une entité distincte de ma propre personne. Mon blog n'est pas pour moi un lieu de fiction (pas consciemment du moins); je garde ça pour mes romans. Si, comme vous le dites, je deviens un être fictif dans mes écrits, c'est le résultat normal du processus d'appropriation du lecteur, et non une intention de ma part. Que les commentaires que les gens m'aillent droit au cœur, et bien c'est tant mieux ou tant pis, selon le cas, mais je ne voudrais pas que ça soit autrement. Je vais continuer de m'ouvrir à tous les coups --- bas comme hauts --- parce que la fermeture serait une mort. Hum... je deviens un peu trop cryptique. Non, évidemment, il ne faut pas connaître la vie d'un auteur pour discuter de ses textes, ce n'est pas ce que je voulais dire. Roland Barthes... je devrais lire quoi, de lui? Je n'ai lu que des bribes par ci par là.Le résignation ne me terrifie plus, sauf peut-être lors de ces cristallisations psychiques qui se produisent lors de grands moments de Lucidité (illusion s'il en est une). "J'ai des grands instants de lu-ci-di-di-di-di-di-té..."Je serais donc quelqu'un qui ne fait que mon devoir, et honore mes responsabilités, sans jamais me rebiffer. Ouais, d'accord. Mais ces mots, "devoir", "responsabilités", sont des abymes sémantiques qui peuvent vouloir dire n'importe quoi. Alors je vais vous croire sur parole, mais ne suis pas prêt à me déclarer un des rares à aborder la vie responsable. Je sais que je m'enfarge dans les fleurs du tapis, mais j'ai beaucoup de misère à accepter l'espèce de hiérarchie implicite de ces concepts. Mais dans le fond je n'ai pas à vous dire tout ça, je sais que vous le comprenez.Virulente, non, pas du tout, n'allez pas croire que c'est comment j'ai perçu vos propos. Je prends vos commentaires à cœur, oui, je l'ai déjà dit, mais --- comme vous me l'avez dit --- ça veut tout simplement dire que vos propos me touchent.
16 juin, 2005 11:28
Simon a dit…
Lumières, si je comprends bien la situation que vous décrivez, peut-être ne s'agit-il pas de manque de courage, mais d'une certaine prudence face à une incertitude. Il est difficile de voir clairement quels sont les gestes salvateurs --- petits comme grands --- qui réellement nous aideront à respirer. Donnez-vous du temps, vous y verrez plus clair, et éventuellement le geste viendra de lui-même.C'est du moins ce que je me dis.
16 juin, 2005 11:29
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