En haut d’une fausse montagne
un pincement dans ma caverne
un chapiteau chancelant que j’érige…
à m’en épuiser.
Nous nous séparons
et nous occupons tous
et obéissons au son du fouet…
mais ce n’est qu’un son.
Autour de moi des livres
lourds de pages mais
plumes de contenu…
repoussants tomes.
Aimerais mieux glisser
marcher et pelleter
lancer ou affronter…
cette neige obstacle qui agrémente mon Mois.
Passer sa journée
le corps en escalier
l’esprit en mauvaise herbe…
sentence que l’on convoite.
Mes ancêtres se sont nommés Pionniers de l’Esprit
ils ont tout essayé et ont ouverts les portes
mais maintenant sont des nains incapables…
(de vieux peureux qui ont mal guéris des étapes de leur vie)
sortis de l’eau ils se sont desséchés et meurtris.
De leurs fertilité commune est survenu le germe
le bocal où s’est accumulé l’ensemble
de leur trésors et malédictions…
mais ils ont oubliés et ne les reconnaissent plus.
La quête qu’ils se sont imposés à leur âge adulte,
moi je la poursuis inconsciemment depuis le début
malgré les blâmes, malgré les encouragements…
et ça fait de moi une anomalie.
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