Dans un autobus qui imite l'été,
le soleil me réchauffe
pour me familiariser au sommeil.
Je me rends compte qu'il est devenu difficile,
dans un excès de public,
d'oublier les figures d'hommes.
Les bosses de la route distortionnent mon écriture,
la ramène au stade d'enfant.
Ça ne prend que quelques bosses sur de l'asphalte…
J'écoute les manifestations
des envies de quelques personnes devenues fétiches.
Et je vois que pour "l'humanité",
le 20ème siècle,
c'est l'aboutissement de l'ennui.
Le mal ancestral, c'est ça.
C'est de ça dont parlaient les religieux.
L'ennui qui "corromps",
qui tue l'enthousiasme,
et qui finit par s'inculquer à d'autres.
On ne veut, et ne voulait pas, enlever l'espoir de la race.
Alors, l'étant, je suis méchant.
Une infection dans la plaie,
un aide-mémoire constant qui pointe l'échec.
"L'individu" est une invention pour s'ériger,
mais qui,
on le voit bien,
est en train de faire moisir tout le reste.
On ne peut pas changer le "destin"
inévitable du lapin.
Pâques, c'est juste une fois pas année.
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