1 novembre 2010

Samhain 2010

Hier, on discutait moi et ma Compagne de ces jeunes zombéifiés qui passent l'Halloween de façon stoïque et sans enthousiasme. Leurs parents les conduisent en voiture d'une porte à l'autre, souvent ils sont à peine déguisés, ils se rendent à la porte, cognent, ne disent rien, récoltent leurs bonbons et puis repartent sans rien dire.

Le premier réflexe est de se scandaliser de ce manque flagrant d'étincelle. Mais au lieu de ça, j'étais triste pour eux. Et surtout, j'étais fier et rempli de joie, me trouvant chanceux d'avoir près de moi trois beaux garçons vivants et enflammés par la Fête, prenant part à la soirée et à ses rituels avec énergie, sourires, bonne humeur, vitalité.

Oui, j'étais fier de mes trois gars. Pour des enfants n'allant pas à l'école, supposément en manque d'interactions sociales, je les ai trouvé pas mal plus "sociaux" que tous les autres enfants que j'ai vu.