Sur le point d'aller me coucher. Sentiment noué en quelque part dans la poitrine, juste un peu au-dessus de mes brûlements d'estomac. Une anxiété sans nom, sans cause. Et je n'aurai même pas le loisir de me laisser aller à une insomnie pleine de romance et de douleur, parce que comme chaque soir je vais m'endormir après quelques minutes sur l'oreiller. Ce que je crains, c'est que cette chose qui m'habite en ce moment, que j'ai commencé à sentir vers 18h et qui n'est n'a pas arrêté de grandir, empoisonne ma nuit et transforme mon Demain en une horreur béante.
Ça fait longtemps que je le sens, et ça fait même un bout de temps que je l'écris; en ce moment je pense que ça y est: je touche à la Brisure.
Je ne sais pas pourquoi, je suis venu m'asseoir devant l'ordinateur pour écrire quelque chose, et instinctivement c'est ici que j'ai décider de tout mettre. Pourtant, il n'y a ici aucun échange, aucun partage, aucune communion, rien. Juste le potentiel (ou l'illusion) de tout ça, dormant.
Délire. Je le sais, je le sais. Je délire. Tant pis. Me voici me voilà.
Ça suffit. À plus tard.
8 janvier 2009
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