Je marche,
Dans les rues sépulcrales (?)
dans les couloirs de la formation…
Et je sens que j'y suis rejeté,
autant que je les rejette.
Je les observe,
ces gens.
Ces personnes qui,
par une évolution qui m'est inconnue,
Ont réussis à vivre.
Je les observe.
Quelques fois, tous me semblent beau.
Indifférent.
Mais souvent,
ils me semblent si horribles.
Si autres.
Si différents.
Et quand je me résignerai,
de quoi sera fait mon héritage?
Y aura-t-il héritage?
De phrases, de papier, de confusion…
de folie.
Un héritage vaut une existence.
Ces endroits qui me sont si attirants…
le soir venu,
avec ses lumières menteuses,
et ses quêtes pour sortir de l'ennui,
je les oublie.
Je n'ai plus la force d'y aller.
On me la suce, cette force.
C'est moi qui devrais sucer.
C'est moi qui devrais tuer.
C'est moi qui devrais rejeter.
C'est moi…
C'est moi qui devrais envoyer chier.
C'est moi…
C'est moi qui devrais vivre.
Je ne suis pas d'ailleurs
(sinon j'y serais).
Je ne suis pas.